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Témoignage de Prisca Bachelet

Témoignage recueilli le 16 juin 2010 par Caroline Chalier, Julie Le Mazier et Jean-Philippe Legois et le 23 février 2011

par Jean-Philippe Legois, Fabien Moretto et Marina Marchal, résumé analytique détaillé ci-dessous réalisé par Marina Marchal.

 

 

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  Origines familiales
  

MVE022/001

 

Du côté  paternel, famille originaire de Fécamp. Grand-père capitaine au long cours et grand-mère commerçante et fille de commerçants. Parle de son père qu’elle qualifie de « moyen bourgeois déclassé ».  Il exercera de nombreux métiers.

                                                                                               

 

[4'57]

MVE022/002

 

Du côté maternel, ce sont des marins pêcheurs. Famille très pauvre à la génération de sa grand-mère qui est couturière à la journée. Évoque le mariage avec son grand-père, commis de ferme. Sa mère est élevée à Rouen.

 

 [2'57]

MVE022/003

 

Sa mère est élevée à Rouen ou vit son oncle, marin devenu cheminot.

[2'24]

MVE022/004

 

Passe la guerre de 14-18 là-bas, dans une cité et dans la misère. Sa mère passe le certificat d’étude. Mauvais souvenirs d’une tante qui met sa mère à l’usine alors qu’elle n’a que douze ans. Elle revient finalement à Bréhal.

 

[2'24]

MVE022/005

 

Évoque le parcours de sa mère qui devient jeune postière à Rouen.

[2'23]

MVE022/006

 

Raconte la rencontre entre ses parents et le début de leur histoire. Ils se marient en 1933 et ils s’installent à Paris en 1936. Evoque leur rencontre avec des juifs d’Europe centrale réfugiés à Paris.

 

[3'34]

MVE022/007

 

Mènent une vie de bohême à Paris. Ils lient des amitiés avec des étudiants. Evoque le travail de sa mère et les différentes tendances politiques qui se côtoient. Réflexions sur le non-conformisme social. Fille unique. Evocation d’une loi visant à réduire le nombre de fonctionnaires. Sa mère enchaîne les « petits boulots ». Parle d’un milieu social un peu marginal et autodidacte.

 

 

 

 

 

 [3'17]

 

MVE022/008

 

Récit de la mobilisation de juin 1939 par ses parents. Evoque les débuts de la guerre vus par ses parents, ainsi que sa conception. 

 

 [4'24]

MVE022/009

Parle de l’exode vécu par sa mère qui se retrouve à Toulouse.

 

 

[4'05]

MVE022/010

 

Sa mère remonte sur Paris puis son père est démobilisé. Elle naît en novembre 1940  dans Paris occupé. Son père ouvre une petite boutique. Souvenirs de problèmes d’argent récurrents.

 

 
[3'32]

MVE022/011

 

Elle contracte la tuberculose. Evoque les amis de ses parents. Elle-même a des souvenirs flous de la guerre. Ses parents ont aidé des gens avant, pendant et après la guerre. Ils vivent dans le quartier Latin. Finalement sa mère arrête de travailler pour s’occuper de sa fille.

 

[4’25]

MVE022/012

Evoque quelques souvenirs de la guerre.

 

 [4’08]

MVE022/013

Souvenirs plus précis de la Libération. Sa famille va se réfugier à Montmartre.

 

 [5’56]

MVE022/014

 

Grande valorisation par sa mère du monde étudiant. Evoque la Sorbonne, connue dès son enfance.

 

 [2’23]

MVE022/015

 

Revient sur les opinions politiques de l’époque et celles de ses parents. 

 

 [4’28]

MVE022/016

 

Souvenirs de parents anti-soviétiques mais non pro-américains lorsque la guerre froide commence. La boutique d’outillage mécanique de son père fait faillite en 1947. Parle des différences de classes lorsqu’elle était enfant.

 

 [2’40]
 

Scolarité et influences

  

MVE022/017

 

Elle est chez ses parents. Souvenirs de l’été 1943. Explique qu’elle ne parle pas jusque là. Evoque quelques amies parisiennes. Découvre la Normandie en 1945. Parle de sa grand-mère.

 

 [5’46]

MVE022/018

Raconte sa guérison de la tuberculose et revient sur la mortalité infantile de l’époque.

 

 [1’33]

MVE022/019

 

Se retrouve au jardin d’enfants à l’âge de six ans. Souvenirs d’école où elle s’ennuie. Elle retombe malade et c’est finalement sa mère qui lui apprend à lire et à écrire.

 

 [4’07]

MVE022/020

 

En 1947, elle rentre en 10 ème (CE1), à mi-temps, au Collège Jacqueline et Blaise Pascal où elle restera jusqu’en terminale. C’est un établissement privé et catholique sous contrat. Elle obtiendra deux bourses, l'une de l'Etat et l'autre de l'Institut catholique.

 

 [2’50]

MVE022/021

 

Se remémore sa scolarité ponctuée de maladies jusqu’à la puberté. Souvenirs du catéchisme et de l’instruction religieuse.

 

 [4’38]

MVE022/022

 

Revient sur son attitude lors de la messe à partir de la 3 ème. Evoque une certaine violence entre filles avec la guerre d’Algérie à partir de 1956. Souvenirs de spectacles, de fêtes, au collège. Parle de son ressenti face aux différences de classes sociales.

 

 [2’59]

MVE022/023

 

Revient sur son époque et évoque une jeunesse délurée. Raconte une anecdote liée à la guerre d’Algérie.

 

 [2’55]

MVE022/024

 

Souvenirs de la guerre d’Algérie et du point de vue de ses parents qui y ont vécu un an.

 [2’08]

MVE022/025

 

Evoque son père qui part en Indochine en novembre 1953. A cette époque, elle est marquée par les chansons de Brassens et Ferré. Revient sur les idées et combats de ses parents et leur influence sur sa personnalité.

 

   

 [5’16]
 

 Premiers engagements

 

 

MVE022/026

 

Se définit comme anarchiste à ce moment là. Parle de sa rencontre avec une jeune fille ayant les mêmes convictions. Lit le Monde libertaire, journal de la Fédération anarchiste, auquel elle participera malgré son âge.

 

 
 [4’18]

MVE022/027

 

Evoque le départ pour l’Algérie de certains copains et les rumeurs de torture. Elle se prononce déjà contre cette guerre. Passe le bac en mai 1958. Liste les lectures qui l’ont marquée. Parle des circuits d’avortement clandestins.

 

 

 [3’53]

MVE022/028

 

Parle de son époque, notamment l’existence de la peine de mort, les problèmes liés à la sexualité, les guerres. Évoque la mode, les jupons. Revient sur le séjour de son père en Indochine.

 

 [3'42]

MVE022/029

 

Anecdote sur l’interdiction du pantalon.

 [2'59]

 

MVE022/030

 

 

 

Compare la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie et explique son rapport à l’autorité.

 

 

 
[4'53]

 

 

MVE022/031

 

 

 

Passe un bac littéraire. Revient sur les baccalauréats existant à cette époque et les professeurs. Anecdote autour de son orientation post-bac.

 

 

 

 
[4'32]  

 

 

MVE022/032

 

 

Revient sur ses aspirations lorsqu’elle était en troisième. Elle suit des cours d’art dramatique lorsqu’elle est en terminale. A cette époque, elle déjeune souvent au bar du Panthéon.

 

 

 [3’12]

MVE022/033

 

Rencontre des gens très engagés au cours d’art dramatique, Laurent Terzieff, Pascale de Boisson, Tania Balachova son professeur. Évoque sa passion pour le théâtre. Compare son année de terminale à une année de fac.

 

 

 [3'18]

MVE022/034

 

Arrive en propédeutique. Revient sur le fonctionnement de cette année. Elle se demande ce qu’elle va faire par la suite. Explique ce qui lui plait dans la philosophie.

 

 

 [4'12]

MVE022/035

 

Évoque certains métiers auxquels elle pensait à ce moment là. Ses professeurs voulaient qu’elle fasse de l’histoire. Parle de l’orientation professionnelle de l’époque et du travail féminin. Anecdotes sur les invitations aux bals. Réussit propédeutique en septembre.

 

 

 [3'59]

MVE022/036

 

Évoque un sociologue, Philippe Pigelet qu’elle rencontre au cours d’art dramatique. Il lui conseille la philosophie. Souvenirs de certains professeurs, Henri Biraut et Jean Brun.

 

 

 [3'01]
 Premiers engagements étudiants (Groupe de philo et FGEL)  

MVE022/037

 

Ne sait plus comment elle a connaissance de l’UNEF. Elle y prend sa carte pendant son année de propédeutique. Trouve cela « très flou » et est un peu déçue. Se souvient qu’elle rend beaucoup de services aux étudiants en tant que militante de l'UNEF et participe à quelques manifestations pendant l’année 1959/1960.

 

   

 [3'57]

MVE022/038

 

Le groupe de philosophie est tenu par l’UEC, récemment créée. Évoque sa méconnaissance du Parti communiste. Prend également conscience de l’importance des catholiques et du Centre Richelieu.

 

 

 [3'05]

MVE022/039

 

Année 1959/1960, L’UNEF lance une grève pour la défense des sursis. Raconte son premier piquet de grève puis son désaccord. Évoque André Sénik.

 

 [3'48]

MVE022/040

 

Souvenirs de la Sorbonne. Description des locaux.

 

 [1'41]

 

MVE022/041

 

 

 

 

Souvenirs du bibliothécaire de l’institut de philosophie (Romeu). Décrit le lieu de réunion du groupe de philosophie.

 

 

 

 

 

 

[5'20]

 

 

 

MVE022/042

 

 

 

 

 

 

 

Représente le groupe de philosophie au Conseil d’administration de la FGEL (Fédération des groupes d’études de lettres). Se souvient avoir pensé monter un cercle anarchiste en première année. Revient sur la FGEL. Évoque Martine Michelland. Disparition des communistes du groupe de philosophie à la rentrée 1960.

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

[3'42]

 

 

 

 

 

 

 

MVE022/043

 

 

 

 

Elle rédige un « guide du permanencier». Arrivée d’étudiants de l’AGPLA (Association générale des préparationnaires littéraires). Mentionne Alain Crombecque (qu'elle rencontrera plus tard). Le président de l’AGPLA était communiste.

 

 

 

 

[5'56]

 

 

 

 

MVE022/044

 

 

 

 

 

 

Elle rencontre Denis Joxe, Dominique Vidal et Dominique BolLinger. IIs décident de faire une liste pour les élections du bureau de philosophie. Elle devient secrétaire générale. Mentionne l’AG du 21 novembre 1960.

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

[3'56]

 

 

 

 

 

 

 

 

MVE022/045

 

 

 

 

 

 

Évoque les relations avec le directeur des études et son apprentissage du militantisme. Raconte sa rencontre avec Jean Crubellier. Souvenirs de la manifestation du 27 octobre 1960 et du lieu stratégique qu’est la cour de la Sorbonne. Évoque les affrontements avec les fascistes au Quartier latin.

 

 

 

 

 

 

 

 

[6'06]

 

 

 

 

 

 

MVE022/046

 

 

 

 

Explique qu’ils vont peu en cours. Mention de Jean Guitton. Anecdote concernant une de ses prises de paroles. Rappelle les différentes tâches d’un militant de l’UNEF, l’organisation des réunions et les prises de parole.

 

 

 

 

[6'25]

 

 

 

MVE022/047

 

 

 

Signale le peu de conflits. Évoque une certaine ritualisation de la prise de parole. Anecdotes sur ce sujet.

 

 

                

 

 

 

 

 

 

 

 [5'18]

 

 

 

 

MVE022/048

 

 

 

 

 

 

Évoque d’autres responsables de groupes, notamment féminines, qui prenaient la parole. Revient sur la répartition des tâches au sein du groupe. Mentionne les moyens importants de la corpo de médecine. Est crée un « centre Ronéo » de la FGEL. Pas de souvenirs d’un secrétariat.

 

 

 

 

 

 

 

[6'48]

 

 

 

 

 

MVE022/049

 

 

Souvenirs de manifestations. Parle des rapports hommes/femmes et des différences culturelles entre les militants.

 

 

 

 [6'06]

 

MVE022/050

 

 

Décrit une vision différente de ces rapports en évoluant dans la hiérarchie de l’UNEF.

 

 

 

 [0'46]


 

MVE022/051

 

 

 

 

Mention de présidents de la FGEL. Description du lieu de réunion du groupe de philosophie et de son ambiance. Évoque les relations avec les directeurs d’études et de départements. 

 

  

 

 

 

 

[5'07]

 

 

 

 

MVE022/052

 

 

 

 

Description des bureaux de la FGEL. Existence d’un secrétariat pendant un temps. Décrit les bureaux du groupe de psycho qui éditait une revue. Mention de Gérard Graas.

 

   

 

 

 

 

[1'36]

 

 

 

 

MVE022/053

 

 

 

 

Évoque la place des militants lambertistes dans le groupe de philo, notamment en 1968. Mention de Jean-Louis Siran et Jean-Pierre Bakouche.

 

    

 

 

 

 

[2'12]

 

 

 

 

MVE022/054

 

 

 

 

 

Description des services de la FGEL menés de front avec une activité plus politique. Évoque le rôle joué par Denis Joxe dans la création du centre de ronéotypie de la FGEL. Anecdotes relatives aux petites annonces diffusées par la FGEL.

 

     

 

 

 

 

 [3'26]

 

 

 

 

MVE022/055

 

 

 

 

Discussions autour du fonctionnement du centre de ronéotypie, sa localisation et les conditions de sa disparition. Mention de la « Maison des lettres ».

 

      

 

 

 

 [4'55]

 

 

MVE022/056

 

 

Souvenirs des restaurants universitaires du Quartier latin. Revient sur les problèmes de place à la Sorbonne.

 

 

 

  [3'35]

 

 

MVE022/057

 

 

 

 

 

 

Élue secrétaire générale du groupe de philo en 1960-1961. Sera ensuite élue présidente pendant une année. Mentionne Serge July, Michel Rostain, Alain Crombecque. Élue déléguée culturelle au sein de la FGEL. Devient Vice-présidente formation et recherche au bureau national de l’UNEF en avril 1965.

 

 

 

 

 

 

 [3'21]

 

 

 

 

 

MVE022/058

 

 

 

 

Revient sur sa fonction de déléguée culturelle de la FGEL.  Entre notamment en contact avec les fédérations de théâtre amateurs. Exerce également la fonction de déléguée à l’Office des lettres.

 

 

 

 

 [3'17]

 

 

  Guerre d’Algérie, FUA  

 

MVE022/059

 

 

 

Évoque les relations entre les militants dans des moments comme la guerre d’Algérie. Mentionne un réseau de soutien.

 

  

 

 

 [3'01]

 

MVE022/060

 

 

 

 

 

 

Période où elle n’a plus vraiment de liens avec la Fédération anarchiste. Mention de « jeune résistance ». Anecdote sur l’UEC pendant la guerre d’Algérie. Evoque le manque d’explications de certains courants politiques. Mentionne Lucien Sébag, Pierre et Hélène Clastres, France-Marie Renard, Raphael Pividal.

 

 

   

 

 

 

 

 

 [5'02]

 

 

 

 

 

MVE022/061

 

 

 

 

Ses idées anarchistes évoluent avec ses lectures. Évoque son professeur de sociologie, Georges Gurvitch puis Daniel Guérin et Georges Lapassade. Liste les différents courants de l’UEC.

 

    

 

 

 

 [3'29]

 

 

MVE022/062

 

 

 

Passe quatre certificats de philosophie. Parle de certains cours et de certains professeurs. Anecdote concernant les cours de Raymond Aron.

 

  

 

 

 

 

 [5'14]

 

 

 

MVE022/063

 

Revient sur Georges Gurvitch et ses cours de sociologie.

 

 

 [4'42]

MVE022/064

 

 

 

 

Mention de Marie-Hélène Krivine qui crée une commission de travail sur le problème des femmes. Évoque Félix Guattari et Michel Butel. Création d’un groupe de "bonnes femmes de gauche"(bodega).

 

 

 

 

 

 

[3'24]

 

 

 

MVE022/065

 

 

 

Précisions autour des rassemblements dans la cour de la Sorbonne et des AG de philo. Mention de bagarres. Revient sur la FGEL et ses membres ainsi que sur les associations de province.

 

 

 

 

 [4'49]

 

 

MVE022/066

 

 

Parle de l’UNEF et de la FGEL lors des actions de 1960, 1961. Évoque notamment le putsch d’avril 1961.

 

 

 

 [4'40]

 

MVE022/067

 

 

 

 

Souvenirs d’une manifestation assez violente en décembre 1961 et de « la nuit bleue » début 1962. Décrit une atmosphère « terrible » à ce moment là. Mentionne une affiche réalisée par un groupe d’étudiants en philo dont elle faisait partie.

 

 

 

 

 

 

 [6'56]

 

 

 

 

MVE022/068

 

 

 

 

Participe à la création du FUA (Front universitaire antifasciste). Mentionne les Jeunesses socialistes unifiées et « Jeune résistance »  (JR). Évoque Jean-Paul Etienne et Porchez. Liste les quartiers généraux de certaines organisations.

 

 

 

 

 

 [5'23]

 

 

 

MVE022/069

 

 

 

Parle de la fragilité du FUA et de ses débats. Souvenirs d’une de ses professeurs, Dina Dreyfus. Mentionne les difficultés de l’UNEF après la guerre d’Algérie.

 

 

 

 

 [4'04]

 

 

MVE022/070

 

 

Décembre 1961, la FGEL organise un stage de formation culturelle et syndicale à la Villa Finaly à Florence : récit de cet épisode.

 

  

 

 

 [5'43]


MVE022/071

 

 

 

 

 

Retour sur cet épisode. Elle voyage avec Jean CrubelLier, Denis Joxe, Jean-Jacques Hocquard, entre autres. Revient sur les sujets abordés pendant les réunions syndicales : la guerre d’Algérie, la co-gestion des œuvres. Anecdotes sur les chansons de salles de garde.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

[3'48]

 

 

 

 

 

 

 

MVE022/072

 

 

 

 

 

 

Rencontre Kateb Yacine à Florence. Participe à l’organisation d’une grande fête surréaliste la nuit du 31 décembre 1961. Adhère à l’UEC ce jour là, puis au Parti communiste. Déléguée au congrès de l’UEC en mars 1962. Évoque la rentrée de janvier 1962 et l’affiche « Non à l’OAS » signée d’un groupe d’étudiants antifascistes.

 

 

 

 

 

 

 

 [3'43]

 

 

 

 

 

MVE022/073

 

 

 

 

Retour sur l’évolution de la FGEL en 1961-1962. Évoque la jeunesse des protagonistes et la découverte de la mixité. Revient sur les origines du Front universitaire antifasciste (FUA) et cite Jean-Louis Peninou. 

 

 

 

 

 

 [4'06]

 

 

 

MVE022/074

 

 

 

 

 

 Évoque la composition pyramidale du FUA, l’organisation des cours à la Sorbonne et les prises de paroles des étudiants syndiqués. Mention de professeurs tels que Pierre-Maxime Schuhl, Paul Ricoeur, Raymond Aron, Vladimir Jankélévitch, Georges Canguilhem, Jean Guitton…

 

 

 

 

 

 

 [4'44]

 

 

 

 

MVE022/075

 

 

 

 

 

Évocation du problème de la bureaucratisation et de l’affaiblissement de la démocratie au sein de la FGEL, au moment du FUA.  Participe à la mobilisation au moment du putsch d’avril 1961. Décrit l’organisation du groupe de philo lors de ces événements. Anecdote sur une distribution d’armes.

 

 

 

 

 

 

 [4'46]

 

 

 

 

MVE022/076

 

 

 

 

 

 

Parle d’une mobilisation de toutes sortes d’organisations étudiantes en avril 1961, (syndicats, UEC, JESU, les protestants, l’Union des étudiants juifs). Souvenirs d’un grand nombre de réunions plus ou moins formelles. Revient sur le rendez-vous de « midi dans la cour de la Sorbonne ». Évoque l’extrême-droite représentée à l’époque par « Jeunes Nation ».

 

 

 

 

 

 

 

 [1'55]

 

 

 

 

 

MVE022/077

 

 

 

 

 

Explique la constitution du FUA au premier trimestre 1962. A sa tête Marc Kravetz, représentant des « inorganisés ». Souvenir d’un grand nombre de manifestations de l’UNEF pour des négociations en 1961. Explique le choix d’intégrer les enseignants dans le FUA.

 

 

  

 

 

 

 

 

 [4'02]

 

 

 

 

MVE022/078

 

 

 

Pas de réunions du FUA dans les amphithéâtres mais des prises de paroles au début ou en fin de cours. Les meetings se déroulaient dans la cours de la Sorbonne. Anecdotes sur les amphis bondés.

 

 

 

 

 [2'57]

 

 

MVE022/079

 

 

 

 

Évoque la participation aux AG et l’organisation de la FGEL. Souvenirs de discussions très longues au CA de la FGEL. Mention de la création de « groupes de travail universitaire ». Allusion aux réunions du FUA.

 

 

 

 

 

 [5'04]

 

 

 

  Engagement à l’UEC  

MVE022/080

 

 

 

 

Anecdote autour du nouvel an de cette année 1961. Elle est adhérente à l’UEC à la rentrée 1962. Revient sur les conséquences de la guerre d’Algérie dans Paris. Souvenirs de discussions de la soirée suivant le cessez-le-feu.

 

  

 

 

 

 

 [6'56]

 

 

 

MVE022/081

 

 

 

 

Évoque les connaissances et méconnaissances des syndicalistes. Parle des interrogations de l’UNEF au sortir de la guerre d’Algérie. Souvenirs des GTU (Groupes de travail universitaire). Parle des étudiants boursiers et des assistants.

 

 

 

 

 

 [7'46]

 

 

 

MVE022/082

 

 

 

 

Mentionne le CLER. Explique le pourquoi de la mise en place des GTU et des comités de base. Évoque Xavier Joseph et Jean-Pierre Milbergue de la MNEF. Revient sur l’évolution du militantisme au sein de l’UNEF à cette époque, la dynamique de groupe, etc.

 

 

 

 

 

 [6'28]

 

 

 

MVE022/083

 

 

Revient sur l’UEC, son « théoricisme » et ses actions. Souvenirs des tracts de l’époque.

 

 

 

[3'54]

 

  Bureau national de l’UNEF et 68  

MVE022/084

 

 

 

 

Évoque le MLF. Mentionne Christian Gay bellelile, trésorier de l’UNEF en 1965 et Jérôme Savary. Parle des indemnités non perçues par les permanents de l’UNEF. Souvenirs d’habitudes dans un restaurant parisien.

 

 

 

 

 

 [4'50]

 

 

 

MVE022/085

 

 

 

 

Revient sur les rapports hommes/femmes et sur Jean Crubellier. Devient Vice-présidente formation et recherche au bureau de l’UNEF. Décrit les rapports entre les militants. Évoque Marc Kravetz. Anecdote après une AG de l’UNEF.

 

  

 

 

 

 

 

[4'22]

 

 

 

 

MVE022/086

 

 

Anecdote après une AG de l’UNEF. Évoque de nouveau certains camarades militants.

 

 

 

 [3'44]

 

MVE022/087

 

 

Parallèle avec les activités de l’UEC dans le domaine culturel et la position de l’UNEF vis-à-vis de ce secteur. Souvenirs des festivals étudiants de Marseille et de Nanterre-Paris (1966).

 

 

 

 

 [3'16]

 

 

MVE022/088

 

 

 

Mention du livre de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Les héritiers. Décrit son sentiment vis-à-vis du colonialisme et de la guerre d’Algérie.

 

 

 

 

 [2'05]

 

 

MVE022/089

 

 

 

Revient sur les conséquences de la guerre d’Algérie sur le syndicalisme étudiant et les réflexions menées sur le sujet à ce moment là. Évoque une volonté de transformation.

 

 

 

 

 [3'15]

 

 

MVE022/090

 

 

Anecdote autour de l’avortement clandestin. Mention de Irène Krivine et Joëlle Kauffmann.

 

 

 

 [3'44]

 

MVE022/091

 

 

Revient sur le besoin d’émancipation de la jeunesse et la réaction face au déterminisme social évoqué par Bourdieu.

 

  

 

 

 [2'26]

 

MVE022/092

 

 

Parle de « capital culturel ». Effectue un troisième cycle avec Bourdieu. Décrit la position de ce dernier en mai 1968.

 

 

 

[5'16]

 

MVE022/093

 

 

 

Revient sur le souci de démocratisation au sein de l’UNEF avant 1968. Mention d’Antoine Griset. Élaboration de plateformes syndicales à la rentrée 1962.

 

 

 

 

 [2'56]

 

MVE022/094

 

 

 

 

Entre 1963 et 1965, opposition avec la « ligne universitaire » avec pour objectif la réforme de l’université. Exemple de l’AG de Rennes avec Michel Le Marc, Joël Clatin, Jean-Marc Salmon. La FGEL devient « leader » de la gauche syndicale.

 

  

 

 

 

 

 [2'45]

 

 

 

 

MVE022/095

 

 

 

Évocation des tendances et des débats au sein de l’UEC. Mention de la grève des mineurs de 1963, les caisses de grèves. Souvenirs de Pierre Goldman.

 

 

 

 [2'45]

 

 

MVE022/096

 

 

 

Comparaison UNEF/UEC. Évoque des camarades de la même sensibilité à l’UNEF et à l’UEC, Jean-Louis Peninou, Antoine Griset.

 

 

 

 

 [4'45]

 

 

MVE022/097

 

 

Revient sur la redéfinition de l’action syndicale après la guerre d’Algérie (structuration du milieu, démocratie interne).

 

 

 

 [4'05]

 

MVE022/098

 

 

 

Mention de Carl Rogers, de la Voix communiste, de la Fédération des groupes d’études et de recherche institutionnelles (FGERI). Évoque la méfiance vis-à-vis des partis après la guerre d’Algérie.

 

 
 

 

 [1'48]

 

 

MVE022/099

 

 

Description de certains courants trotskistes existants dans cette période post-Algérie.

 

 

 

 [4'20]

 

MVE022/100

 

 

 

Évocation des Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR). Parle des membres de Socialisme ou barbarie. Anecdote autour d’un sujet d’examen en sociologie.

 

 

 

 

 [2'02]

 

 

MVE022/101

 

 

Parallèle avec son objet d’étude : la philosophie. Revient sur sa culture politique.

 

 

 

 [2'32]

 

MVE022/102

 

 

 

Explication du discours tenus par Antoine Griset. Références à André Gorz, Serge Mallet. Mention du PSU (Parti socialiste unifié) et ESU des (Étudiants socialistes unifiés).

 

 

 

 

 [3'36]

 

 

MVE022/103

 

 Anecdote sur Yves Janin. Évoque la Nouvelle Vague.

 

 

 [1'58]

MVE022/104

 

 

Évoque de nouveau Yves Janin mais aussi Michel Butel. Mentionne des intellectuels et professeurs de l’époque.

 

 

 

 [2'30]

 

MVE022/105

 

Souvenirs de sorties au cinéma.

 

 

 [3'05]

MVE022/106

 

 

Allusions au théâtre militant avec des auteurs et des metteurs en scène comme Gabriel Garran, Armand Gatti. Évoque les « ciné-tracts ».

 

 

 

 [2'42]

 

MVE022/107

 

 

 

Énumération des références littéraires du secteur lettres de l’UEC à Paris, Jean Genet, Antonin Artaud, etc. Pas de souvenirs de la présence des situationnistes.

 

 

 

 

 [2'08]

 

 

MVE022/108

 

 

Décrit l’organisation de l’UEC. Anecdote autour d’un militant du Parti communiste.

 

 

 

 [1'36]

 

MVE022/109

 

Explications autour des formes de luttes étudiantes avant 1964.

 

 

 [4'42]

MVE022/110

 

 

Évoque les relations entre la FGEL, le Bureau national de l’UNEF et les AG des régions. Décrit l’occupation de la Sorbonne en 1964.

 

 

 

 [3'22]

 

MVE022/111

 

 

Anecdote autour des dessins de Pierre Guidoni. Évoque une « grande déception » après cet épisode de la Sorbonne.

 

 

 

 [3'00]

 

MVE022/112

 

 

 

 

Participation aux Assemblées générales de l’UNEF (au minimum deux par an) notamment en 1964. Souvenirs de la position des membres de la FGEL et du déroulement du congrès de Bordeaux en 1965 qui voit l’élection à la présidence de Jean-François Nallet.

 

 

 

 

 

 [2'43]

 

 

 

MVE022/113

 

 

Évoque son mandat de VP formation au Bureau national de l’UNEF ou elle est élue en 1965.

 

 

 

 [4'06]

 

MVE022/114

 

Diplômée en 1963. Passe sa soutenance avec Polin.

 

 

 [2'08]

MVE022/115

 

 

 

 

 

Inscription à l’agrégation et au CAPES en 1964. Doit également présenter un certificat de sciences. Travaille en parallèle de ses études. Anecdotes autour de cours de génétique auxquels elle s’inscrit également. Reçue une première fois à l’écrit du CAPES mais ne se présente pas à l’oral. Repasse l’examen en 1965.

 

 

 

 

 

 

 

[4'03]

 

 

 

 

 

MVE022/116

 

 

 

 

Ne désire pas enseigner. Effectue son stage d’agrégation au Lycée Victor Hugo au printemps 1964. Reçue à l’examen du CAPES en juin 1965. Démissionne du Bureau national de l’UNEF à l’AG de septembre 1965.

 

 

 

 

 [2'49]

 

 

 

MVE022/117

 

 

Revient sur le déroulement et l’organisation des réunions de militants, les votes, les motions,  les prises de parole, etc.

 

 

 

 [5'30]

 

MVE022/118

 

 

Évoque la nuit du 22 mars 1968 à Nanterre. Anecdote concernant la CGT.

 

 

 

 [4'17]

 

MVE022/119

 

 

 

Mentionne un épisode où la FGEL avait essayé d’occuper la Sorbonne (en 1964). Revient sur le 22 mars et sur les congrès de l’UEC.

 

 

 

 

 [5'05]

 

 

MVE022/120

 

Anecdote concernant Georges Lapassade à un congrès de l’UEC.

 

 

 [1'13]

MVE022/121

 

 

Anecdotes liées au Mouvement du 22 mars. Décrit le caractère singulier de ces réunions.

 

 

 

 [3'55]

 

MVE022/122

 

 

 

Évoque la contre-culture américaine. Revient sur la suite du Mouvement du 22 mars 1968. Souvenirs de moments «ubuesques». 

 

 

 

 

 

 [4'11]

 

 

MVE022/123

 

 

 

Mention de Christiane Rochefort. Liste les différentes tendances qui faisaient partie de ce mouvement et explique leur stratégie commune et leur objectif principal.

 

 

 

 

 [3'43]

 

 

MVE022/124

 

 

 

Parle du rôle de la JCR à ce moment là. Elle ne suit plus les AG de philo. Évoque le MAU de Jean-Louis Peninou et Marc Kravetz. Souvenirs de « la nuit des barricades ».

 

 

 

 

 [3'57]

 

 

MVE022/125

 

Décrit les réunions du MLF. Souvenirs du théâtre de l’Odéon.

 

 

 [2'19]

MVE022/126

 

 

 

Compare les différents modes de prises de parole, de votes et leurs contenus. Évoque une certaine confusion. Mention d’expériences personnelles plus tardives.

 

 

 

 

 [4'57]

 

 

  Début de la vie professionnelle et participation à mai 1968  

MVE022/127

 

 

 

 

Rentre au Bureau national de l’UNEF et obtient le CAPES en 1965. Nommée stagiaire à Lille. Démissionne du BN à l’AG de septembre 1965. Elle est professeure de philosophie au lycée Vauban de Givet, dans les Ardennes, à la rentrée 1966.

 

 

 

 

 

 

 [6'01]

 

 

 

 

MVE022/128

 

 

 

 

Participe au congrès de l’UEC de Montreuil en 1965. Anecdotes autour du déroulement de ces congrès. Évoque l’origine de l’utilisation du mot « gauchiste ». Mentionne la création de l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML).

 

 

 

 

 

 [4'43]

 

 

MVE022/129

 

 

 

Explique sa vision du statut de l’étudiant à cette époque. Évocation des Instituts préparatoires à l’enseignement du second degré (IPES). Souvenirs de son oral de CAPES.

 

 

 

 

 [3'24]

 

 

MVE022/130

 

 

 

Participe à des journées syndicales à Toulouse avant sa démission de l’UNEF. Commence son stage en septembre 1965 à Lille puis à Paris. Évoque l’AGE de Lille.

 

 

 

 

 [4'00]

 

 

MVE022/131

 

 

Participe au congrès de l’UNEF à Grenoble en 1966 pour avoir son quitus. Mention du bureau qui suivra.

 

 

 

 [3'20]

 

MVE022/132

 

 

 

 

Mentionne Félix Guattari. Commence à enseigner en participant à la Fédération des groupes d’études et de recherches institutionnelles (FGERI). Nommée à Givet dans les Ardennes à la rentrée 1966. Participe à des séminaires parisiens.

 

 

 

 

 

 [4'32]

 

 

 

MVE022/133

 

 

Anecdotes concernant son année à Givet. Cherche un autre emploi à la rentrée 1967.

 

 

 

 [3'49]

 

MVE022/134

 

 

Évoque sa rentrée à Givet, ses cours et ses rencontres ardennaises.

 

 

 

 [3'47]

 

MVE022/135

 

 

Participe à la création de la section UNEF de Nanterre en 1964-1965.

 

 

 

 [1'57]

 

MVE022/136

 

 

 

Explique le contexte de création du service d’action culturel de la ville de Nanterre et la création de l’université. Mention de Guy Leclerc, Denis Joxe, Serge July, Jean-Paul Etienne.

 

 

 

 

 [3'09]

 

 

MVE022/137

 

 

 

 

Août 1967, dirige le service culturel de la mairie de Nanterre. Démissionne en juin 1968. Adhérente à la CGT des employés communaux au début de la grève générale, avant sa démission. Se succède ensuite des petits boulots de recherche dans des labos.

 

 

 

 

 

 [3'48]

 

 

 

MVE022/138

 

 

 

 

 

 

 

Évoque une « figuration intelligente » au Parti communiste en 1968, liée à son poste au service culturel de Nanterre, municipalité communiste. Participe à un comité de soutien en faveur de Régis Debray (arrêté en 1967) qui évoluera en une Organisation [de solidarité et d'aide à la révolution latino-américaine] (OSARLA). Quittera cette organisation avant mai 1968.

 

 

 

 

 

 

 

 

 [4'00]

 

 

 

 

 

 

MVE022/139

 

 

Retour sur l’OSARLA. Évocation de certains partis politiques de l’époque.

 

 

 

 [3'00]

 

MVE022/140

 

 

 

 

Participe aux réflexions d’un petit groupe : « Brigade antigang sur l’Amérique Latine »(plaisanterie entre amis). Entre en contact avec un réseau de solidarité internationale (aide au tiers-monde). Choisira de ne pas partir pour participer aux manifestations de mai 1968.

 

 

 

 

 

 [3'16]

 

 

 

MVE022/141

 

 

 

Mentionne son adhésion au Parti communiste « en touriste »durant ses années à l’Union des étudiants communistes (adhésion vivement recommandée).

 

 

 

 

 [1'25]

 

 

MVE022/142

 

 

 

 

 

 

Revient sur la façon de décider d’une grève avant 1968. Le bureau de la FGEL relayait les mots d’ordre nationaux de l’UNEF ou menait des actions locales autonomes. Souvenirs d’un grand nombre de réunions d’informations et d’un mouvement étudiant tenace sur les sujets défendus après la guerre d’Algérie (logement, allocation d’études….)

 

 

 

 

 

 

 

 

 [4'36]

 

 

 

 

 

MVE022/143

 

 

 

 

 

Allusion aux positions de certains cégétistes et membres du Parti communiste. Anecdotes sur les divisions engendrées par la ligne éditoriale de la revue de l’UEC, Clarté. Les interviews d’artistes, les comptes rendus de congrès, les articles sur la mode et la vie quotidienne se côtoyaient parfois difficilement.

 

 

 

 

 

 

 [4'40]

 

 

 

 

MVE022/144

 

 

 

 

Évoque des réunions d’informations ouvertes aux non syndiqués et parfois même à des travailleurs notamment au cercle de philosophie. Confirme l’absence d’assemblées générales étudiantes avant 1968 et la tacite reconduction des grèves.

 

 

 

 

 

[2'46]

 

 

 

  Mai 1968 et Mouvement du 22 mars  

MVE022/145

 

 

Raconte une autre version des débuts de mai 1968. Mentionne la date du 24 mai. Évoque les ambigüités du mouvement.

 

 

 

 [3'05]

 

MVE022/146

 

 

 

 

Évoque la revue Noir et Rouge, fondée par les GAAR (Groupe Anarchiste d’Action Révolutionnaire). Souvenirs des lambertistes à l’UNEF, des « krivinien » à la JCR (Jeunesses communistes révolutionnaires).

 

 

 

 

 

 [1'34]

 

 

 

MVE022/147

 

 

 

Permet les contacts entre les étudiants de la fac et la mairie de Nanterre. Évoque le Mouvement du 22 mars. Mention d’Alain Geismar.

 

 

 

 

 

 [2'39]

 

 

MVE022/148

 

 

Souvenirs de la première nuit des barricades dans le Quartier latin.

 

 

 

 

  [3'08]

 

 

MVE022/149

 

 

 

Participe à une AG du Mouvement du 22 mars. Évocation des liens qui se tissent entre les militants. Parallèle avec les révolutions arabes de 2011.

 

 

 

 

[2'36]

 

 

MVE022/150

 

 

 

Mention des différents entre syndicalistes et initiateurs du Mouvement du 22 mars (très « anti-bureaucratie syndicale ») mais aussi entre sorbonnards et nanterrois.

 

 

 

 

 [2'58]

 

 

MVE022/151

 

 

Évocation des « Mouvements d'action universitaire » (MAU). Souvenirs de réunions « surréalistes ».

 

 

 

[1'43]

 

MVE022/152

 

 

 

 

Reprise des manifestations le lundi. Doit retourner travailler puis se fera porter pâle.

 

  

 

 

 

 [1'27]

 

 

MVE022/153

 

 

Explique l'organisation du Mouvement du 22 mars. Évoque une certaine détermination dans les manifestations et le rôle des JCR.

 

 

 

[2'08]

 

MVE022/154

 

 

 

 

Participe à de grandes AG à la Sorbonne. Difficultés pour retourner à Nanterre. Évoque le SNESUP et l'implication des professeurs. Détail des différentes tendances présentes à la Sorbonne et leurs rôles dans l'organisation des manifestations.

 

 

 

 

 

 [3'21]

 

 

 

MVE022/155

 

Souvenirs de manifestations.

 

 

 [2'21]

MVE022/156

 

 

 

 

Participation de Félix Guattari qui met à disposition les locaux de la Fédération des groupes d’études et de recherches institutionnelles (FGERI). Évocation des Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR) de Nanterre.

 

 

 

 

 

 [1'45]

 

 

 

MVE022/157

 

 

Anecdote autour d'Alain Geismar qui rejoint le Mouvement du 22 mars. Souvenirs d'une multitude de réunions, de rassemblements.

 

 

 

 [1'35]

 

MVE022/158

 

 

Mentionne la présence de la presse. Évoque les errances du mouvement dans les établissements parisiens.

 

 

 

 [1'35]

 

MVE022/159

 

 

Ne prend pas part aux AG d'occupation axées sur la réforme universitaire. Participe à l'assemblée des comités d'action.

 

 

 

  [2'16]

 

MVE022/160

 

Dissolution du Mouvement du 22 mars fin juin 1968.

 

 

[1'44]

MVE022/161

 

 

Évoque les différents voyages, par la suite, des membres de ce mouvement dont certains à Cuba.

 

 

 

  [2'53]

 

 

MVE022/162

 

 

 

Effectue des permanences au SNESUP. Rédaction d'un tract et appel à la manifestation après  l'invasion de la Tchécoslovaquie par les soviétiques.

 

 

 

 

 [3'26]

 

 

MVE022/163

 

 

 

Après mai-juin 1968 : évoque l'histoire du « tract saumon » et d'Andrée Destouet. 1969-1970, débat sur les luttes armées. Revient sur l'histoire de 1968 et ses mythes.

 

 

 

 

[4'06]

 

 

MVE022/164

 

 

 

Souvenirs de la mairie de Nanterre (dont elle démissionne en 1968) et des parrainages du Parti communiste. Mentionne Roland Leroy.

 

 

 

 

 

 [2'48]

 

 

MVE022/165

 

 

Membre de la CGT des communaux. Participe aux assemblées syndicales. Souvenirs des familles Kerzerho et Plissonnier.

 

 

 

 [2'06]

 

MVE022/166

 

 

Revient sur les soupçons de complots émanant des uns et des autres durant les événements de 1968.

 

 

 

 [1'14]

 

  Années 1970 et Mouvement de femmes  

MVE022/167

 

 

 

Souvenirs des débuts du MLF fin 1968, début 1969.

Évoque les réunions non mixtes du FHARE et du MLF.

 

  

 

 

[3'36]

 

MVE022/168

 

Anecdotes liées à des réunions de femmes.

 

 

 [2'13]

MVE022/169

 

Souvenirs du bureau de l'UNEF.

 

 

 [1'45]

MVE022/170

 

 

Revient sur les difficultés des années 70 et notamment sur l'apparition de certaines drogues.

 

 

 

 [2'39]

 

MVE022/171

 

 

Réintègre l'Éducation nationale à la rentrée 1969. Explique son sentiment vis à vis du MLF.

 

 

 

 [1'54]

 

MVE022/172

 

 

 

Souvenirs de ses amis du FHARE. Évoque « défense active » et le procès de Pierre Goldman. Mention de son engagement professionnel ultérieur.

 

 

 

 

[1'49]

 

 

MVE022/173

 

 

 

 

 

Réintègre l’Éducation nationale en septembre 1969. Nommée pendant trois ans à l’École normale d’institutrice de Châlons-sur-Marne. Rentrée 1972, nommée au CAPFI, préfiguration de l’école normale d’instituteurs des Hauts-de-Seine, institution mixte. Elle y reste pendant 28 ans, jusqu’à sa retraite.

 

 

 

 

 

 

 [3'10]

 

 

 

 

 
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