Kézako ?
Presse étudiante
Tracts
Correspondances
Témoignages
Photographies
Accès réservé
Mentions légales
Vous êtes ici : Accueil arrow Témoignages arrow Par nom

Témoignage de Luc Barret

Recueilli les 29 janvier et 17 février 2003 par Jean-Philippe Legois.

 

ATTENTION : afin de pouvoir écouter les séquences du témoignage, vous devez avoir le plug-in Flash 6. Pour le télécharger, cliquez ici.
Le lancement du son peut prendre quelques secondes, soyez patients.
Lecteur audio sous licence libre Creative Commons développé par Dew.

 


MVE003/001

Date et lieu de naissance. Contexte familial : parents séparés, frères et sœurs.

 

 [1’28]
MVE003/002

Son père : docteur en droit, professeur à l’université. Sa mère, elle, n’a pas fait d’études.

 

 [0’49]
MVE003/003

Marque de son éducation : ses parents ont vécu la guerre.

 

 [0’48]
MVE003/004
Père communiste. Participe aux Brigades internationales en Espagne.
Grands parents maternels d’origine suédoise et norvégienne ; difficultés liées à leur insertion.
 
 [1’16]
MVE003/005
Retour sur l’engagement politique de son père. Travaille au ministère de l’Economie à la Libération jusqu’en 1948.
Lecture du journal « l’Humanité ».
 
 [2’15]
 MVE003/006

Différentes activités professionnelles de son père. Mutuelles professionnelles.

 

 [1’27]
 MVE003/007

Sa mère travaille comme visagiste puis activités bénévoles (foyers de jeunes en difficulté, ciné-club).

 

 [1’10]
 MVE003/008
Mère protestante, et éducation protestante.
Décès de ses parents.
 
 [0’53]
 MVE003/009

Aîné de la famille. Divorce de ses parents à l’âge de 10 ans : souffrance liée à la perception sociale du divorce.

 

 [2’19]
 MVE003/010

Education protestante. Rencontres organisées par le pasteur sur différents sujets. Début de prise de conscience contre la guerre d’Algérie lorsque la famille Degrémont montre des photos celle-ci en 1958-59.

 

 [2’15]
 MVE003/011

Adhère au PSU au lycée. A partir de 16 ans, il devient animateur de Ciné-Club : projection de films et animation de débats.

 

 [1’54]
 MVE003/012

Lycée Pasteur jusqu’en 3ème à Neuilly puis Lycée Charlemagne à Paris de la 2nde à la Terminale, suite au déménagement de sa mère.

 

 [1’26]
 MVE003/013
Bac math élém. Redouble l’année du 2ème bac.
Milite au comité antifasciste du lycée dès la Seconde. Il est au lycée Charlemagne lorsqu’il rencontre Edouard Depreux.
 
 [2’52]
 MVE003/014

Comité antifasciste en réaction contre l’OAS et Occident. Lycée politisé. Bagarres à la sortie du lycée.

 

 [2’35]
 MVE003/015
Souvenirs de militants lycéens de Voix Ouvrière. Approché par cette organisation qui demande un engagement trop fort.
Adhère au PSU.
 
 [1’52]
 MVE003/016
Groupes lycéens du PSU avec Marc Heurgon et Michel Rocard.
Querelles de tendance avec les JSU (Jeunesses Socialistes Unifiées), sous influence trotskyste, et avec Alain Geismar ou Jean Poperen. ESU. JSU : organisation autonome.
 
 [3’42]
 MVE003/017

Activités militantes au lycée. Participation à des réunions (AG parisiennes). Vente des cartes et du journal. Ecriture d’articles.

 

 [2’10]
 MVE003/018

Interdiction de se réunir pour des activités politiques à l’intérieur du lycée. Distribution de tracts à la sortie.

 

 [0’24]
 MVE003/019

Engagement des lycéens du PSU dans le mouvement contre l’armement atomique présidé par Jean Rostand. Vente de nombreux badges dans le lycée.

 

 [2’17]
 MVE003/020

Autres tendances au sein du lycée : le PC, jeunesses communistes (+ Voix Ouvrière et PSU).

 

 [1’34]
 MVE003/021

Lycée Charlemagne : lycée de garçons. Comité anti-fasciste du lycée de filles. Les deux comités se rendent des services pour la distribution de tracts. Distribution de tracts dans d’autres lycées.

 

 [1’53]
 MVE003/022

Lycée Charlemagne : lycée d’externes. Souvenir d’un professeur d’anglais, dirigeant du PC.

 

 [1’34]
 MVE003/023

Mobilisation contre la guerre d’Algérie : participation, par hasard, à la manifestation de l’UNEF d’octobre 1960.

 

 [2’57]
 MVE003/024

Sa mère l’empêche d’aller manifester à Charonne en février 1962.

 

 [0’31]
 MVE003/025

Ne participe pas à la manifestation du 17 octobre 1961 lancée par le FLN. Souvenirs d’une projection clandestine d’un film sur la mort de Maurice Audin.

 

 [1’47]
 MVE003/026

Fréquentation du cercle protestant s’étiole au fil du temps. Restes de l’éducation protestante : ciné-club et projections de films dans des colonies de vacances. Souvenirs de quelques films.

 

 [2’49]
 MVE003/027

Militantisme lycéen : fort engagement politique lié à la guerre d’Algérie.

 

 [1’18]
 MVE003/028

Bac en 1963. 1ère rentrée universitaire en 1963-1964. Refus de faire polytechnique et choix d’agro avec l’idée de travailler dans le tiers-monde.

 

 [1’39]
 MVE003/029

Prépa-agro (2 ans) au lycée Saint-Louis menant aux écoles d’agronomie.

 

 [2’41]
 MVE003/030

Enseignement très traditionaliste (surtout en Sciences Naturelles).

 

 [3’00]
 MVE003/031

Exclusion du lycée. Inscription au lycée de Fontainebleau à la rentrée 1965 (interne).

 

 [2’53]
 MVE003/032
Adhère à l’UNEF au lycée Saint-Louis. AGPGES : Association Générale des Préparationnaires aux Grandes Ecoles Scientifiques.
AGPLA (Préparations Littéraires) et AGPGEC (Préparations commerciales).
 
 [1’53]
 MVE003/033
Fusion des 3 associations. Congrès de Toulouse de l’UNEF en 1964 en tant que président de l’AGPGES. Fusion en 1965 : AGEP (Association Générale des Etudiants Préparationnaires).
En province : corpos prépa.
 
 [1’20]
 MVE003/034

Union liée à une situation commune (statut de lycéen).

 

 [1’15]
 MVE003/035

Fusion permet de renforcer les AGE ; difficulté de trouver des responsables. Pour les littéraires, la fusion permettait d’asseoir leur influence. AGPLA (ESU, UEC).

 

 [2’13] 
 MVE003/036

AGPLA très impliquée dans les débats politiques autour de l’UEC. Souvenir d’une rencontre organisée par les ESU, l’UEC et la JEC.

 

 [1’31]
 MVE003/037

AGE des préparationnaires avec des sections par lycée. Lancement d’une enquête avec la JEC prépa.

 

 [1’53]
 MVE003/038
Activités des bureaux des AGE de préparationnaires.
Intérêt pour les débats de l’UNEF. Analyse critique du contenu de l’enseignement. Réunions dans les lycées.
 
 [3’59]
 MVE003/039

Intérêt pour les contre pratiques pédagogiques (GTU). Question des polycopiés. Développement de l’idée du travail en groupe.

 

 [2’05]
 MVE003/040
Ses contacts politiques facilitent la fusion des 3 associations.
Diffusion de tracts, pas de journaux.
 
 [2’44]
 MVE003/041

1ère manifestation étudiante syndicale contre la loi Fouchet.

 

 [1’05]
 MVE003/042
Admiration pour la FGEL ; Kravetz et Péninou.
Congrès de Toulouse ; découverte des divers courants.
 
 [1’27]
 MVE003/043

« Les héritiers » de Bourdieu et Passeron : référence idéologique. Référence aussi pour les textes d’orientation syndicaux.

 

 [2’28]
 MVE003/044
Difficultés des étudiants préparationnaires scientifiques à être militants : pas de lutte de tendances.
Différents courants au sein de l’UNEF : FGEL (gauche syndicale), «Ulmiens ».
 
 [1’33]
 MVE003/045

Militants scientifiques moins impliqués que les littéraires. communistes orthodoxes.

 

 [0’43]
 MVE003/046

Luttes de tendance pour la représentation au niveau de l’AGEP.

 

 [1’48]
 MVE003/047
1ère année de prépa : militant au MCAA (mouvement contre l’armement atomique). Responsable désigné par Claude Bourdet des lycéens du MCAA. Puis activités à l’UNEF.
Souvenirs des luttes de tendance (réunions, vote).
 
 [1’24]
 MVE003/048

Intérêt plus grand pour les activités syndicales que pour les activités politiques. Engagement politique de principe.

 

 [0’33]
 MVE003/049

1965-1966 : président de la FNEP (Fédération Nationale des Etudiants Préparationnaires), « office préparationnaire » de l’UNEF. Diffusion de brochures. Perd le contact avec les structures syndicales de Montpellier (Agro).

 

 [2’17]
 MVE003/050

Noël 1965 : participe à un jury de films pour enfant à Cannes.

 

 [1’20]
 MVE003/051
Envie de changer d’orientation pour le domaine socioculturel.
Activités syndicales et socioculturelles (ciné club).
 
 [1’37]
 MVE003/052

Autonomie financière relative ; argent de poche gagné pendant les vacances. Boursier uniquement la dernière année d’Agro.

 

 [2’01]
 MVE003/053

Internat au lycée de Fontainebleau en [1965-1966] : « bagne ». Pas de révolte. Dépouillement de l’enquête sur les conditions d’études : résultats remettent en cause l’emploi du temps.

 

 [1’52]
 MVE003/054

Enseignement du même type au lycée Charlemagne et au lycée de Fontainebleau.

 

 [0’26]
 MVE003/055
Réunion de la FNEP, le dimanche à Paris.
Peu de souvenirs spontanés liés à cette période « d’enfermement ».
 
 [1’21]
 MVE003/056
Lycée non mixte. Flirt avec la fille du proviseur.
Quelques filles en prépa (2 ou 3 par classe).
 
 [0’55]
 MVE003/057
Arrivée à Montpellier en [1966] vécue comme une libération.
Souvenirs du concours et de certaines épreuves.
 
 [2’13]
 MVE003/058
Logique du concours : arrête de fumer au lycée Fontainebleau (cigarette provoquerait des pertes de mémoire).
Modèle du grand-père maternel polytechnicien.
 
 [2’12]
MVE003/059
Contenu et méthode d’enseignement très traditionaliste en Sciences Naturelles.

Montpellier : activités syndicales.

 

 [2’45]
MVE003/060
Rentrée 1966 à l’école d’Agronomie de Montpellier.
Rentrée 1968 : appelé à Paris au bureau national de l’UNEF. Suspend ses études 1 an. Démissionne fin 1969, reprend ses études et les termine fin 1970.
 
 [1’46]
MVE003/061

1966-68 : Devient Président de l’Union Générale des Etudiants de Montpellier (UGEM).

 

 [1’36]
MVE003/062
Election à la tête de l’UGEM lié à son expérience de l’UNEF.
Président de l’UGEM jusqu’en Avril 1968 : Jacky Tuloup, issu de la corpo de lettres.
 
 [2’29]
MVE003/063

Syndicaliste au sein de l’agro dans l’UGE. Double étiquette : UGE / UNEF. Avril 1968 : problème de succession.

 

 [0’33]
MVE003/064

AGE de l’agro sur la ligne universitaire (GTU).

 

 [0’42]
MVE003/065

Agro : les fêtards (notamment à droite) , et les gens de gauche, surnommés « les peignes ».

 

 [1’16]
MVE003/066

Début mai 1968 : congrès des Etudiants du PSU à Paris (balcon de l’UNEF). Meeting à la Sorbonne le vendredi 3 mai, arrestation de certains leaders ; des étudiants manifestent contre ces arrestations.

 

 [1’40]
MVE003/067

Rentre à Montpellier ; fait une intervention sur les évènements de Paris, et l’Agro se met en grève, puis l’Ecole de Chimie.

 

 [0’37]
MVE003/068

Organisation de la première manifestation à Montpellier un samedi.

 

 [0’32]
MVE003/069

Réunion nationale des ESU à Paris ; rentre sans consigne particulière à Montpellier.

 

 [1’01]
MVE003/070

Analyse du contexte : radicalisation des mouvements étudiants dans d’autres pays. Spectateur des premières manifestations.

 

 [1’54]
MVE003/071

Première manifestation à Montpellier le mardi 7 mai organisée par l’UGEM. C’est après la nuit des barricades, le 10 mai, que les grèves démarrent.

 

 [1’57] 
MVE003/072

Jonction avec les syndicats ouvriers à partir du 13 mai au travers de l’UNEF. Autre groupe organisé autour de la JCR. Perçoit les trotskystes comme des « récupérateurs ».

 

 [1’50]
MVE003/073

L’UNEF rassemble ; le mouvement s’élargit à des personnes qui ne sont pas militantes, mais les luttes de tendance demeurent parmi les encartés. Organisation en AG.

 

 [0’59]
MVE003/074

Souvenirs d’AG ; des leaders apparaissent et sont plutôt des militants expérimentés.

 

 [1’39]
MVE003/075
Paysage des forces de proposition : ESU, UEC, JCR, libertaires-MAU. D’autres mouvements se construisent (PCMLF) pour lesquels le leadership du mouvement n’est pas un enjeu.
Volonté de la JCR de recruter et de se structurer.
 
 [1’55]
MVE003/076

UEC : poids des étudiants salariés réticents face à la grève.

 

 [1’21]
MVE003/077
L’UEC soutient la prise du bureau de l’UGEM par les ESU.
L’UEC tient la Fédération des cités universitaires de Montpellier, et anime le mouvement de grève dans les cités U.
 
 [1’03]
MVE003/078 Tradition de lutte anti-fasciste (AGEM). En mai
1968, le mouvement s’est étendu en Droit et en Médecine.
Intervient dans les facs de Sciences, de Lettres, à l’Ecole de chimie, d’Agro.
 
 [1’41]
MVE003/079

Un des leaders d’extrême droite demande à le rencontrer courant mai, cherchant à s’unir ou à récupérer d’autres mouvements.

 

 [1’20]
MVE003/080

Le Mouvement d’Action Universitaire (MAU) reste un petit groupe dont les positions sont proches de celles du PSU. L’équipe du MAU rejoint les « Cahiers de mai ».

 

 [2’44]
MVE003/081

Montpellier : création de comités d’action par discipline, qui souvent deviennent des CA UNEF. L’UNEF change ses structures en décembre au congrès de Marseille.

 

 [1’39]
MVE003/082

Mouvement étudiant s’organise au travers des comités d’action dans lesquels on trouve des enseignants. Inter syndicalisme avec la CGT, la CFDT, FO, la FEN.

 

 [1’08]
MVE003/083

Fin de la grève : les étudiants se retrouvent en appui à certains comités de grève.

 

 [0’57]
MVE003/084
Débat sur l’institution universitaire au sein des comités d’action.
Perte de pouvoir des professeurs et montée des maîtres assistant.
 
 [0’39]
MVE003/085

Mai 68 à Montpellier : à la fois mouvement de contestation générale et de contestation de l’université. En Agro : critique des professeurs sur le contenu de leur enseignement en AG.

 

 [2’32]
MVE003/086

Ouverture de l’école d’Agro aux jeunes paysans ; remise en cause de la finalité de l’enseignement. Personnel ouvrier (syndicats CGT, CFDT) associé aux discussions.

 

 [1’58]
MVE003/087
Structuration du mouvement : gestion directe ? débats sur la représentation des différentes catégories de personnels ?
Edgar Faure fait des propositions pour la restructuration ; débat sur la participation ou non à ces débats.
 
 [2’02]
MVE003/088

Ne vit pas la fin du mouvement de façon déprimante. Observe le reflux au niveau du nombre de manifestants. Le PSU accepte les élections ; l’activité ne cesse pas. Université d’été en Juillet.

 

 [1’59]
MVE003/089

Participation aux élections sans croire à la possibilité d’une victoire. Intervient dans un meeting à Avignon pour parler de l’Université d’été de Montpellier.

 

 [1’42]
MVE003/090

Université d’été : activités théâtrales, ateliers thématiques…

 

 [0’37]
MVE003/091

Réunion des ESU à Grenoble en Août ; sollicité pour renforcer le bureau national de l’UNEF à Paris. Nommé Président en février 1969 lors d’une AG.

 

 [0’48]
MVE003/092

Congrès de Marseille : véritable bataille. Tous les courants d’extrême gauche sont présents. Un courant, notamment la JCR, propose de sortir de l’UNEF. Les ESU optent pour la défense d’une organisation étudiante syndicale.

 

 [0’58]
MVE003/093

Opportunisme théorique des trotskystes.

 

 [0’47]
MVE003/094

Courants maoïstes. Tous les leaders des groupes politiques sont présents, sauf Cohn-Bendit. S’interroge sur l’organisation du Congrès (Barralis).

 

 [2‘04]
MVE003/095

Affrontement de « ténors » (Sauvageot pour les ESU). Complexe des ESU par rapport aux Nanterrois (Bensaïd). Décalage Paris / Province.

 

 [2’34]
MVE003/096
Souvenirs du Congrès : tenue d’AG en parallèle des CA en empêchant les ESU et les gens de l’UNEF de rentrer dans la salle.
Préparation d’une motion. Attaque de sa représentativité.
 
 [2’05]
MVE003/097
Enjeux : maintien de l’UNEF et organisation du bureau national.
Désaccord avec Terrel qui est favorable à ce que le mouvement étudiant sorte de l’Université.
 
 [2’41]
MVE003/098
BN qui sort du Congrès est fortement ESU. La fin du mouvement de 68 se traduit par de nombreuses adhésions au PSU.
UGEM : pratique syndicale.
 
 [2’09]
MVE003/099
Retour sur 1968 : pas d’intervention de l’extrême droite, comité de défense du bâtiment de la fac de lettres.
Coordination avec le SGEN.
 
 [1’06]
MVE003/100

Comité de gestion de l’occupation de la faculté de lettres : coordination du mouvement étudiant.

 

 [0’52]
MVE003/101

Noyau militant : ESU. Chaque tendance avait son propre comité (MAU, maoïste). JCR à part.

 

 [1’34]
MVE003/102

Organisation des ESU : mouvement de masse.

 

 [0’42]
MVE003/103

Autres forces politiques.

 

 [1’09]
MVE003/104

Dualité du mouvement ; travail de réformisme universitaire à l’école d’agro.

 

 [0’58]
MVE003/105

Languedoc : création de comités intersyndicaux avec l’UNEF.

 

 [0’32]
MVE003/106

La question de la vacance du pouvoir : rencontre organisée par RMC avec le préfet de l’Hérault.

 

 [1’00]
MVE003/107

A l’époque, il juge qu’ils ne sont pas suffisamment organisés collectivement pour affronter un rapport de force militaire.

 


 [1’18]
MVE003/108

Délitement du mouvement ; activités militantes ne cessent pas (acceptation des élections, Université d’été).L’Echec électoral n’est pas vécu comme une déception.

 

 [1’56]
MVE003/109

Débat sur le basculement ou non de la situation ; intervention de Barjonnet. Déclaration de l’UNEF du 25 mai.

 


 [1’05]
MVE003/110
Université populaire d’été : nouveau projet externe à l’université.
Pour lui, il n’y pas de dualité du mouvement : critique de l’Université et remise en cause politique forment un ensemble cohérent. Préoccupation principale des enseignants : lutte contre le mandarinat. Thème de l’autogestion.
 
 [3’02]
MVE003/111

Université populaire : continuation volontariste du mouvement.

 


 [0’39]
MVE003/112
Ne se souvient pas des réunions nationales sur la réforme de l’université (Clermont-Ferrand, Grenoble).
Le colloque de Caen avant 1968.
 
 [1’55]
MVE003/113

Report des examens en septembre.

 

 [0’51]
MVE003/114

Stage des ESU à Grenoble : décision de garder la direction de l’UNEF. Sollicité pour participer au BN.

 

 [0’43]
MVE003/115
S’inscrit en première année de Sciences Economiques mais n’assiste qu’à un cours.
Se loge grâce à l’aide d’un oncle.
 
 [1’23]
MVE003/116

Année sabbatique.

 

 [0’53]
MVE003/117

Indemnisé par l’UNEF, sans autres ressources.

 

 [2’17]
MVE003/118

Orientations des ESU à la tête du BN de l’UNEF : non participation à la loi Faure, discussions sur les structures de l’UNEF ; les transformer pour en faire un instrument du mouvement étudiant.

 

 [1’32]
MVE003/119

Changement de fonctionnement : comités d’action, plus souple que les corpos. Perte de l’importance des AG ; décisions prises dans les comités d’actions.

 

 [1’30]
MVE003/120

Arrivée au Congrès de Marseille. Souvenir de discussions, d’interventions… (Désaccord avec Terrel)

 

 [2’31]
MVE003/121

Loi Faure : communistes favorables à la participation. Pas de souvenirs d’intervention de l’UEC.

 

 [1’06]
MVE003/122
Intervient pour présenter les orientations du BN et critique le texte dans l’AG des comités d’action.
Rapport de force entre les groupes révolutionnaires et le PSU.
 
 [2’39]
MVE003/123

Liste du BN élu au congrès de Marseille. Barret : Secrétaire Général. Sauvageot, Montacié, Benard, Copet, Michel, Pierquin.

 

 [3’05]
MVE003/124
D’autres personnes faisaient peut-être partie du BN.
Pierquin : Président de l’UGE.
 
 [1’35]
MVE003/125

Traces du suivant BN, élu à l’AG de Dauphine en mai 1969. Barret élu Président de l’UNEF.

 

 [1’58]
MVE003/126

Structuration de l’UNEF à l’issue du congrès de Marseille : collectif national.

 


 [1’25]
MVE003/127

Souvenirs de cette période : grève chez Renault ; le BN de l’UNEF décide de ne pas participer.

 


 [2’16]
MVE003/128

Autre souvenir : relance de l’agitation étudiante à la Sorbonne, un tableau est abîmé, la presse en fait un scandale, des étudiants sont exclus. Un meeting est organisé pour leur défense.

 

 [3’35]
MVE003/129

Sauvageot quitte l’UNEF pour faire son service militaire ; c’est à cette occasion que le BN est réorganisé au collectif national de Dauphine. Devient Président de l’UNEF.

 


 [1’16]
MVE003/130

Après le congrès de Marseille : d’un côté l’UEC (UNEF renouveau), de l’autre les lambertistes. Débat au sein des ESU sur l’UNEF Renouveau, perçue comme une tendance de l’UNEF.

 


 [2’06]
MVE003/131

Rentrée 1969 : mouvement de grève sur l’augmentation des droits d’inscription. A Censier, il se fait agresser par des militants d’UNEF Renouveau, réclamant des cartes.

 


 [3’21]
MVE003/132

Nouvelle équipe du BN : Sauvageot, Président d’honneur, Barralis, Secrétaire général. Journal « L’étudiant de France ».

 

 [1’02]
MVE003/133

L’UNEF n’a plus de salarié à cette époque. Election présidentielle : soutient Rocard, à titre personnel.

 


 [1’16] 
MVE003/134

Trésorerie : Marie Josée Thomas de Montpellier.

 


 [2’21] 
MVE003/135

Pascal Dorival : vice-président universitaire.

 

 [0’28] 
MVE003/136

Composition du BN élu en mai 1969 à Dauphine : les Vice-Présidences.

 


 [3’12] 
MVE003/137

Phénomène d’adhésion au PSU après mai 68.

 

 [1’09]
MVE003/138

Secteur international de l’UNEF (contacts avec les anciens de la FGEL).

 


 [2’20]
MVE003/139
Bonne entente au sein de ce BN. Démissionne fin décembre.
1969 : se réinscrit à l’agro à Montpellier, en 3ème année (spécialisation : économie rurale).
 

 [2’18]
MVE003/140
Souvenirs de la rentrée de 1969 à Censier : bataille corporatiste sur les droits d’inscription.
Luttes internationales : Vietnam, Palestine.
 

 [1’28]
MVE003/141
Rôle de la JCR (Weber) dans la coordination des comités d’action.
Idée de la nécessité d’un syndicat étudiant.
 
 [2’28]
MVE003/142
Rentrée 1969, autres conflits universitaires ; collectif de l’UNEF à Antony.
Débat au sein des ESU sur le calendrier du congrès d’Orléans.
 

 [2’50]
MVE003/143

Participe au congrès d’Orléans, préside les séances.

 


 [2’09]
MVE003/144

Minorité des mandats ESU. Mise en place d’un bureau PSU de gestion de la crise malgré la mise en minorité de l’ancien bureau.

 

 [3’43]
MVE003/145

Création d’un bureau de congrès avec l’UNEF Renouveau et les lambertistes.

 


 [1’43]
MVE003/146

Idée de renvoyer le débat devant la masse. Importance des courants et des comités d’action au sein de l’UNEF.

 


 [2’59]
MVE003/147

Luttes à l’école d’Agro de Montpellier en 1969 : expulsion d’un étudiant marocain.

 

 [2’31]
MVE003/148

Autre conflit : répression sur les notes en réponse à la politisation des étudiants.

 

 [3’10]
MVE003/149

Echec de la tentative de sanction de son action politique (ne pas lui attribuer son diplôme) : obtention du diplôme d’Ingénieur agronome.

 

 [2’00]
MVE003/150
Refus de sa candidature pour faire son service national en Afrique. 
Sollicité pour être animateur du Club agricole, la sécurité militaire s’y oppose. Action clandestine au sein de l’armée (PSU).
 
 [2’40]
MVE003/151
Au sortir du service militaire : travaille sur des brochures de bilan du mouvement étudiant (notamment avec Barralis).
Volonté à l’époque d’analyser l’échec de Mai 68.
 
 [2’24]
MVE003/152
Bureau de la MNEF dirigé par les ESU. La MNEF finance les brochures sur le mouvement étudiant.
Août 1970 : événements de Palavas-les-flots.
 

 [1’55]
MVE003/153

Animateur du centre départemental des jeunes agriculteurs pendant 4 ans. Syndiqué à la FGA-CFDT.

 

 [1’50]
MVE003/154

Chômage. Juillet-Septembre 1974 : part au Portugal et travaille dans un centre de réforme agraire.

 

 [1’02]
MVE003/155
Retour en France : chargé d’études à la coopération méridionale.
1975 : participation à la manifestation des syndicats ouvriers et paysans « nous voulons vivre au pays » à Montpellier.
1976-1983 : directeur d’union de coopérative.
 

 [2’10]
MVE003/156

1983 : mission au Zimbabwe pour former des délégués syndicaux.

 

 [1’51]
MVE003/157

Entrée dans le milieu de la coopération. Salarié de l’institut Belleville. Après le Zimbabwe, il part au Cameroun (7 ans), puis Côte d’Ivoire (6 ans) et Tchad. Chômage au moment de l’entretien.

 

 [2’35]
MVE003/158
Parcours syndical : CFDT.
Membre du bureau fédéral du PSU, puis démission lors du soutien à Mitterrand en 1974.

 [1’17]
 
© CME / Atelier @lternet 2004 - 2009