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Témoignage de Guy Trastour

Témoignage recueilli le 13 mars 2008 par Jean-Philippe Legois, résumé analytique détaillé ci-dessous réalisé par Claire Béthencourt et Caroline Chalier.

 

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Lecteur audio sous licence libre Creative Commons développé par Dew.

 

   Présentation et origines familiales
   
MVE013/001

Père provincial d’origine paysanne, venu à Paris après la Première guerre mondiale. Prépare l’École des travaux publics. Devient ingénieur fonctionnaire à la Ville de Sèvres. Grand-père maternel dans l’hôtellerie de luxe, puis dans un salon de thé, à Vichy. Souvenirs d’enfance du témoin à Vichy pendant la Seconde guerre mondiale. Mère enseigne sans diplôme les langues dans un collège privé de Sèvres.

 

 

[3'39]
  Scolarité  
MVE013/002

Scolarité à Sèvres, Paris Versailles, puis Internat en grande banlieue et à Gap. Passe son dernier bac en région parisienne chez ses parents. Interrogations sur son orientation. Choisit la Faculté de droit.

 

 

[2'11]
   Influences idéologiques sur son parcours   
MVE013/003

Premiers contacts avec le mouvement étudiant à la faculté de droit (Panthéon) tenu par les « majos ». Rentrée 1956 : évocation de xxxxx Papon et Jean-Marie Le Pen. Contact avec la « mino » droit. Figure sur la liste d’opposition à la corpo.

 

[1'01]
MVE013/004

Influence familiale sur ses engagements : père militant à la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO). Résistant, fait prisonnier. Valeur de tolérance, lecture du Populaire et du Figaro. Aucune influence de la part de la mère.

 

[2'30]
MVE013/005

Influence religieuse : mère catholique pratiquante, père athée. Regard critique sur ses camarades issus de la bourgeoisie pendant sa scolarité, sans pour autant être attiré par les enfants issus de milieu plus modeste. Bon souvenir au lycée de Gap, dirigé par un proviseur communiste, par rapport au collège religieux.

 

[1'50]
 MVE013/006

Sensibilisation à la guerre d’Indochine et différences d’appréhension dans ces deux établissements. Contexte de la guerre d’Algérie, approfondit la situation grâce à ces camarades de classe d’origine algérienne.

 

[1'48]
 MVE013/007

Diffusion dans les cinémas après la guerre des actualités de la dernière guerre. Vichy après guerre.

 

[1'00]
 MVE013/008

1954 : commence à acheter France Observateur et à « être pénétré par le message anticolonialiste ». Évocation d’un professeur de Lettres appartenant au Mouvement de libération du peuple (MLP) et d’un ami surveillant passionné comme lui de jazz, fils du directeur local des renseignements généraux. Image ambigüe du témoin dans le lycée.

 

 

[2'51]
 Engagements étudiants
  
 MVE013/009

Septembre 1956 : classe d’hypokhâgne au lycée Condorcet, puis, en octobre, rejoint la faculté de droit. Absence de tout militantisme au lycée malgré le contexte de la guerre d’Algérie, mais division idéologique.

 

[2'14]
 MVE013/010

Corporation dans les sous-sols de Panthéon. Premiers contacts militants se font par les « majos » durant les cours ; le témoin ne se retrouve pas en eux et se dirige vers la « mino ».

 

[2'03]
 MVE013/011

Intérêt pour les cours de Georges Vedel, constitutionaliste, et l’économie. Explication de son choix pour le droit.

 

[1'55]
 MVE013/012

Premiers contacts avec la « mino droit » : va voir le secrétaire général de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) Gaget pour se porter candidat sur la liste du bureau de la corpo ; échec. Participe à un cahier Document étudiant avec pour correspondants à l’École normale supérieure, Emmanuel Terray et Alain Badiou. Travail aussi avec Jean-Claude Pomonti. Réunions chez Michel Rocard. Ouverture politique de Document étudiant. Travail à un numéro sur la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

 

[4'26]
 MVE013/013

Proche du cercle des étudiants communistes et appartenance au cercle des étudiants socialistes. Thème de l’Europe divisant la section SFIO de Paris. Bistrots attitrés en fonction des appartenances politiques (rue du Panthéon, rue Soufflot). « Corpo» de droite fréquentée par Le Pen et Papon.

 


[2'49]
 MVE013/014

Ne sait plus comment il est entré en contact avec les étudiants socialistes. N’a pas participé à des réunions de « corpo » socialistes.

 

[1'03]
 MVE013/015

Assiste par la suite à des enseignements de l’Institut des sciences sociales du travail (ISST)  et à l’Institut d’études du développement économique et social (IEDES). Autre évènement : dissolution de l’Union générale des étudiants musulmans d'Algérie (UGEMA) : fait le service d’ordre à la porte pendant une réunion publique.

 

[2'17]
 MVE013/016

1958-59 : fini sa licence de droit. Affaire des sursis. Obtient des prolongations assez facilement. Tensions au quartier latin, création du Front universitaire antifasciste (FUA) dans lequel il rencontre Antoine Griset. Il est alors en sociologie à la Sorbonne. Rencontre d’étudiants différents par rapport à ceux de la Faculté de droit : Griset, Jean-Louis Péninou, Christian Léaumant, Marc Kravetz.

 

[3'09]
 MVE013/017

Actions : meeting, opérations coup de poing : empêcher la prise de parole en faveur de l’Algérie française. Sang froid de Jacques Vergès lors d’une intervention de l’Action française.

 

[1'42]
 MVE013/018

Motivations à la création du FUA : organisation des manifestations et contre- manifestations, protection de certains lieux, soutien direct ou indirect et hébergement aux Algériens en difficulté, évacuation d’étudiants déserteurs vers la Suisse.

 

[2'26]
 MVE013/019

Réunions internes d’organisation du FUA. Kravetz chef de la sécurité. Grand meeting de 1962 réunissant 3000 membres du service d’ordre sur les facultés parisiennes. Existence de FUA de province selon le témoin. 1962-1963 : contact avec la nouvelle « mino » droit, l’Association générale des étudiants en droit et sciences économiques de Paris (AGEDESEP) avec une AGE à part de celle de la corpo de droit. Le réseau passe par Griset. Participe en corrigeant des dissertations de préparation d’été.

 

[2'47]
 MVE013/020

Ambiance des cours de sociologie generale : des pétitions circulent, ambiance très dynamique. Cours de Georges Gurvitch, Raymond Aron, Pierre Bourdieu, Jean Duvignaud, ; cours de psychologie sociale plus calme ; suit le certificat d’ethnographie. Ne suit plus vraiment les cours.

 

[2'03]

 MVE013/021

Le témoin ne joue aucun rôle dans le basculement de la Fédération générale des étudiants en Lettres (FGEL) dans la nouvelle « mino ». Au sein des étudiants socialistes, parole très libre. Scissions entre les étudiants SFIO et les étudiants socialistes autonomes. Constitution du PSA (Parti socialiste autonome). Participe aux discussions avec l’UGS pour fusionner et donner le Parti socialiste unifié. Quitte assez tôt le processus une fois lancé pour se consacrer et expérimenter le FUA.

 

[2'40]
 MVE013/022

Nature des discussions : connivence avec Griset, un ami. Évocation d’un groupe de travail universitaire de sociologie. Adhésion au système de groupe de travail sur le principe mais ne le pratique pas. Travail solitaire.

 

[2'59]
 MVE013/023

Mobilisations avant les Accords d’Evian. 27 octobre 1960 : grande manifestation de l’UNEF suivie par les syndicats de salariés. Se souvient d’une manifestation violente à propos de Xavier Valat. Ne participe pas à la manifestation du 17 octobre.

 

[2'32]
 MVE013/024

Suit à l’École pratique des hautes études le séminaire de psychiatrie sociale de Bastide, sociologie des maladies mentales, car le sujet l’intrigue. Préoccupation institutionnelle, l’histoire des communautés, influence du contenant, question de l’institution soignante ou pathogène.

 

[2'10]
 MVE013/025

Se fait réformer en 1963 grâce à l’aide de l’assistant de Bastide, psychiatre. Passe son dernier certificat. Doctorat en histoire des faits sociaux en 1961-1962.

 

 

[2'51]
 Rôle et actions à la MNEF
  
 MVE013/026

Doctorat avec Maurice Duverger  sur l’histoire coloniale dans les livres d’histoire, sans rédiger le travail. L’été 1963, cherche du travail ; s’oriente vers le développement communautaire en Afrique. Sur le point de partir au Gabon, il est contacté par Antoine Griset pour être permanent à la Mutuelle pour s’occuper des Bureaux d’aide psychologique universitaires (BAPU). Est élu sans le savoir dans une tendance contre une autre, le courant des psycho-sociologues, pour rétablir l’équilibre.

 

[3'35]
 MVE013/027

Nombreux clivages dans la gauche syndicale. Les psycho-sociologues sont des provinciaux montés à Paris élus à la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF). Ne recoupe pas le courant structuraliste de Rennes même s’ils sont proches. Pas eu de responsabilité nationale à la MNEF ou à l’UNEF avant cela.

 

[3'08]
 MVE013/028

Bureau national de la MNEF très composite. Méfiance des étudiants parisiens envers les psycho-sociologues. Point culminant avec l’arrivée, l’année suivante, de Michel Jouet au bureau national.

 

[3'09]
 MVE013/029

Antoine Griset président de la MNEF en 1963. Nouvelle orientation des BAPU. La revue Recherches universitaires et le Centre d’études et de recherches syndicales (CERS) résulte des impulsions données en 1962 et voulues par Jean-Claude Polack. Rencontre avec Martine Michelland.

 

[1'36]
 MVE013/030

Orientations de la MNEF : logement, recherche, sécurité sociale. Organisation : un trésorier, un secrétaire général, deux vice-présidents action sanitaire et sociale représentatif chacun d’une tendance, une vice-présidence sécurité sociale. Statuts particuliers des deux permanents. Revue Recherches universitaires, dirigée par sa future compagne Renée Fenasse.

 

 

[3'06]
  Rôle et actions à la MNEF : les BAPU
  
 MVE013/031

A son arrivée, Griset le met en garde sur la répartition des rôles, notamment sur politique d’hygiène mentale menée par le vice-président. Reste d’octobre 1963 à mars 1966 et connait deux ou trois vice-présidents : Jean-François Maréchal, Yvon Nizard, Jean-Pierre Muyard ; lui incarne une continuité. Tente de garder une continuité dans l’orientation des politiques de la MNEF dans l’hygiène mentale. Secteur controversé, critiqué, notamment par les sections communistes et la section de Paris, mais non remis en cause jusqu’en 1966.

 

[3'31]
 MVE013/032

Rôle important de Jean-Pierre Milbergue, attaché technique de santé mentale avant lui, et en même temps responsable étudiant de Dijon. Milbergue met en place un projet de création de BAPU dans toutes les villes universitaires qui en sont dépourvus. Développement de ces BAPU en fonction des orientations et influences locales de la faculté de médecine voire de lettres. Orientation psychanalytique de l’UNEF à cette époque, mais recrutement divers et ouvert.

 

[3'13]
 MVE013/033

Participation à la rédaction des conditions d’agrément des BAPU. Structure type : médecin directeur, assistance sociale, des conseillers psychologiques (médecins ou psychologues, parfois, à Paris, des psychanalystes). Paie identique des postes à Paris, à la différence de la province. Accueil des étudiants ayant des difficultés psychiques momentanées, thérapies gratuites. Structures vite débordées face à la demande ; critiques.

 

[3'48]
 MVE013/034

Éclairage donné par les permanents des BAPU, notamment pour les colloques ou la revue Recherches universitaires, sur les conditions et pathologies étudiantes. Difficultés idéologiques lors de sollicitations plus poussées : certains en profitent pour légitimer une prise en charge de l’Etat et plus de la part de la MNEF.

 

[1'14]
 MVE013/035

Début 1963, Milbergue organise une réunion de discussion  avec des GETEPSI, des « labordiens »,  pour aborder divers problèmes : adaptation à la vie universitaire, vie collective qui pourrait causer des pathologies (suite à un texte émanant de la Fondation Santé des Étudiants de France (FSEF)), interrogation sur les BAPU... Projet de création d’un hôpital de jour.

 

[4'22]
 MVE013/036

Réévaluation des rapports entre professionnels et politiques, notamment autour du « mouvement des clubs ». 1965-1966 : réunion régulière de ce mouvement. 

 

[1'37]
 MVE013/037

Démission de Guy Trastour qui ne se reconnaît plus dans les positions de Kravetz, ou Griset. Évocation du BUS et d’Alfred Rosier.
Retour sur le projet d’hôpital de jour, finalement abandonné avec les ordonnances de 1967 sur la Sécurité sociale.

 

[2'40]
 MVE013/038

Questions de l’enquêteur autour de l’articulation MNEF /  Bapu (orientation des patients) / FSEF (traitement). Les BAPU n’étaient-ils pas plus des lieux d’observation que de traitement ?

 

[2'45]
 MVE013/039

Fonction d’observatoire des BAPU : informations sur  « l’état du milieu ». Congrès de Bordeaux [de la MNEF en 1964 ou 1965]: vote d’une motion « santé mentale » qu’il rédige en grande partie et qu’il qualifie de « progressiste ».

 

[1'40]
 MVE013/040

Dialogue difficile avec la FSEF administré par un CA de « notables ». Réaction virulente des psychiatres de la FSEF à la suite du numéro de Recherches universitaires intitulé « Méthode de groupe ». Pas de réelles relations avec les cliniques de la FSEF, mis à part dans certaines villes, notamment à Grenoble.

 

[3'15]
 MVE013/041

Félix Guattari à l’origine du réseau politique de « l’Opposition de Gauche » (OG), avec notamment Luc Rosenzweig, Pons, Fourquet. Évocation du Journal Le carré rouge, et du livre de l’OG, les Neufs thèses, publié en 1965. Opposition OG / « tendance gauche syndicale » : souvenir d’une réunion avec Antoine Griset, Michel Rostaing, Denis Berger, Félix Guattari. Michel Rostain, secrétaire général de l’UNEF, défend le principe de « groupe de référence » : rupture entre A. Griset et l’OG.
Création de l’Organisation de solidarité avec les luttes d’Amérique Latine (OSARLA).

 

[4'09]
 MVE013/042

Démission de Renée Fenasse de Recherches Universitaires, et démission du témoin de la MNEF. Création de la revue Recherche
Mise en place de la Fédération des groupes de recherches institutionnels (FGERI) en 1965 sous l’impulsion de Guattari.

 

[1'23]
 MVE013/043

Part à la rencontre des étudiants de la MNEF en Province. Guy Trastour crée le Bulletin de l’OG. En 1966-67, « reprise en main » de la MNEF, la tendance santé mentale est écartée par les « orthodoxes ». Groupe de parole avec Gérard Gras, Rozensweig.

 

[2'32]
 MVE013/044

En février 1968, Cohn Bendit se rend dans les locaux de la FGERI au sujet de Nanterre. G. Trastour participe à de groupes de travail de la FGERI qui ne concernent plus directement le mouvement étudiant.

 

[0'53]
 MVE013/045

Place de Georges Lapassade dans cette mouvance.

 

[0'54]
 MVE013/046

Mention de Lhotellier, psycho-sociologue au Bapu Nantes, et de l’orientation de ce dernier. Organisation d’un stage d’hygiène mentale pour les étudiants de Strasbourg auxquels participent des étudiants mutualistes et des étudiants strasbourgeois pro-situationnistes.

 

[3'28]
 MVE013/047

Positionnement « réformiste » du témoin par rapport à la critique des Bapu. Participe à la création du Bapu de Marseille en 1965-66, dont l’orientation est un peu différente (thérapies de groupe).

 

 

[1'41]
  Parcours professionnel et politique  
 MVE013/048

En 1968, dirige un établissement géré par la caisse de Sécurité sociale à Vitry. Garde quelques contacts avec la FGERI. Auteur d’un article non signé sur l’enfance inadapté dans le journal du 22 mars.

 

[1'54]
 MVE013/049

A partir de 1966, se rend régulièrement à Laborde (réunion du vendredi).

 

[1'17]
 MVE013/050

Après 1968, n’a plus de contact avec la FGERI jusqu’en 1976-77, lorsque Félix Guattari reprend son séminaire à Paris. Intervention lors de ce séminaire sur « la santé mentale en milieu étudiant ».

 

[1'10]
 MVE013/051

Adhère au Parti Communiste en 1964-65 à la cellule du Ve arrondissement, mais ne renouvelle pas sa carte lorsqu’il arrive à Vitry.

 

[1'20]
 MVE013/052

Nommé conseiller juridique au Congrès de l’UNEF de Bordeaux en 1963. En 1963-1964, procédure de l’AGEMP qui demande la dissolution de l’UNEF pour non respect de ses statuts ; part à la recherche des statuts de l’UNEF et rencontre Paul Bouchet qui est alors avocat. Travaille avec Sarda, l’avocat de l’UNEF.

 

[3'41]
 MVE013/053

En 1965, rapatriement des archives de l’UNEF.

 

[3'41]
 MVE013/054

1966-1991 : Vitry. Lente intégration auprès des personnels qui, finalement, le regretteront à son départ.

 

[1'33]
 MVE013/055

Enseigne en même temps à Paris VII - Censier (chargé de cours, assistant puis maître de conférences) et rédige sa thèse.

 

[1'55]
 MVE013/056

Arrivée à Censier après la Loi Faure. Groupe de contrôle de l’Institut de formation des psychologues. Retour sur sa carrière professionnelle et universitaire.

 

[2'32]
 MVE013/057

Apport de son engagement étudiant dans sa vie professionnelle. Lorsqu’il quitte Vitry, c’est pour se consacrer à l’enseignement.

 

[1'12]
 MVE013/058

Retour sur le fonctionnement de la MNEF ; pas de direction générale.

 

[0'35]
 MVE013/059

Retour sur l’UNI-Club ; « pompe à finances ». Mention des recherches du CERS sur les camps de l’UNI-Club.

 

[1'49]
 MVE013/060

Section de Montpellier majoritairement FNEF. Souvenir d’un projet de BAPU dans cette ville. Œuvres sociales de la MNEF : centres de santé de Paris, BAPU…
Sainte-Maxime : réservé au BN.

 

[4'01]
 
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