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Témoignage de Jan-Pierre Delaville

Témoignage recueilli le 31 mai 2010 parJean-Philippe Legois et Marina Marchal, résumé analytique détaillé ci-dessous réalisé par Marina Marchal.

 

ATTENTION : afin de pouvoir écouter les séquences du témoignage, vous devez avoir le plug-in Flash 6. Pour le télécharger, cliquez ici.
Le lancement du son peut prendre quelques secondes, soyez patients.
Lecteur audio sous licence libre Creative Commons développé par Dew.


  [Partie I]  
 

 Origines familiales

  
 MVE021/001

Parents mariés en juillet 1932. Fermiers flamands du côté maternel. Famille très catholique.

 


 MVE021/002

Évocation de la famille maternelle, des grands-parents qu’il n’a pas connu. Son grand-père était militaire.

 

 
 MVE021/003

Famille paternelle descendant des seigneurs de Matha (Charente-Maritime). Souvenirs de sa grand-mère paternelle.

 

 
 MVE021/004

Évoque ses tantes et son cousin, Claude Roy.

 

 
 MVE021/005

Revient sur la rencontre entre ses parents et les spécificités de leur génération. Anecdotes familiales.

 

 
 MVE021/006

Parle de son père, défenseur d’un camarade déserteur pendant la Première guerre mondiale. Il deviendra nègre littéraire et secrétaire général de la mairie d’Arpajon.

 

 
 MVE021/007

Souvenirs et anecdotes liés à la Seconde guerre mondiale. Son père va devenir le « passeur » d’Arpajon et sa mère lui succèdera.

 

 
 MVE021/008

Mentionne ses recherches à propos de ces événements et revient sur la personnalité de son père. Anecdotes familiales.

 

 
 MVE021/009

Rencontre de ses parents grâce à un ami commun. Mère, n° 2, chez un petit constructeur de récepteurs de radio. Elle arrête de travailler à sa naissance.

 

 
 

Enfance, scolarité et influences

  
 MVE021/010

École publique. Vient d’une famille récusant toute forme de spiritualité. Se souvient de la prise de conscience de son existence vers quatre ans. Passe une grande partie de son enfance à Jarnac en Charente.

 

 
 MVE021/011

Anecdotes d’enfance. Évoque de nouveau son cousin Claude Roy.

 

 
 MVE021/012

Ambidextre, c’est son père qui lui apprend à lire et à écrire. Ne passe que deux années entières en tout à l’école primaire. Se remémore ses trois années passées dans les Landes.

 

 
 MVE021/013

Passe ensuite le concours d’entrée en sixième et entre au lycée Michelet à Paris.

 


 
 

 Découverte de la maladie

  
 MVE021/014

Découverte de la tuberculose en 3ème. « Tubar négatif », il réagit négativement au contrôle BCG. On lui diagnostique d’abord une « typhoïde à forme tuberculeuse ». puis une « caverne » à la médecine préventive, à 16 ans.

 

 
 MVE021/015

Ne passe pas le baccalauréat mais un examen spécial qui lui permettra plus tard de rentrer à l’institut de filmologie. Il reste une année en assistance publique dans le service de Robert Debré. Évoque sa passion pour le cinéma. Étudie à l’École pratique des hautes études (sociologie de l’art) où il passe un diplôme équivalent au baccalauréat et à la licence.

 

 
 

Premiers séjours en sanatorium 

  
 MVE021/016

Séjourne au préventorium d’Aire-sur-l’Adour en 1951-1952 où sont soignés des patients non contagieux. L’assistante sociale lui suggère de reprendre ses études. Opération de la cloison nasale. De retour en convalescence à Aire-sur-l’Adour en 1953, pendant six mois.

 

 
 MVE021/017

Mentionne la bibliothèque. Époque de la naissance de  l’Observateur,  de la revue  Esprit. Parle de la guerre d’Indochine. Son père lui avait conseillé de ne pas rejoindre le Parti communiste. Il apprend beaucoup à Aire-sur-l’Adour puis rentre en filmologie à Paris jusqu’à une nouvelle rechute en 1955 qui l’amène à Saint-Hilaire-Du-Touvet.

 

 
 MVE021/018

Évoque un directeur d’études à Aire-sur-l’Adour. Après avoir passé un examen spécial (section littéraire) à l’EPHE, il commence un mémoire entre ses deux séjours landais.

 

 
 MVE021/019

Premier contact avec les milieux étudiants à Aire-sur-l’Adour. Accueil sympathique. Souvenir du chien de l’établissement.

 

 

 MVE021/020

 

 

 

 

Établissement non mixte ou il n’y a que des jeunes hommes. Décrit l’arrivée des bizuths. Il existe un ciné-club qui se passe en ville avec les habitants du village (Aturins). Souvenir de sa première intervention publique lors d’une présentation de film.

 

 
 

 Engagement étudiant (AGES)

  

 MVE021/021

Les étudiants dirigeaient le ciné-club. Un membre de l’AGES locale était plus spécifiquement chargé de la sélection des films.

 

 
 MVE021/022

La section locale de l’AGES portait le numéro 10 équivalent de la lettre J attribuée à Aire-sur-l’Adour. Un communiste, Claude Nière, préside cette section. Occupe le poste attaché aux affaires sociales. Il arrive naturellement à l’AGES qui sollicitait les pensionnaires.

 

 

 
 MVE021/023

Participe en tant que régisseur à l’élaboration d’une pièce de théâtre avec le médecin-directeur de l’époque, le docteur Hardré[, qui a été président de la section 1 de l’AGES. Souvenir du trésorier de l’AGES qui faisait le tour des chambres pour les adhésions].

 

 

 
 MVE021/024

Adhère à l’AGES avec une certaine prise de conscience politique. Influences familiales et amicales. Sentiment d’être très à gauche.

 

 
 MVE021/025

Réunions informelles avec d’autres pensionnaires se situant dans cette mouvance. Évocation de la radio intérieure. Y étaient diffusés les communiqués « maison » et aturins, les programmations des cercles musicaux et les comptes rendus des réunions de l’AGES. Pas d’opinions politiques à la radio.

 

 
 MVE021/026

Souvenirs d’une amourette et de sorties fréquentes pour la majorité des pensionnaires. Anecdotes sur les relations pensionnaires/village. Revient sur sa jeunesse landaise.

 

 
 MVE021/027

Évoque les « catholiques de gauche » et les prêtres ouvriers. Revient sur la relation avec les villageois et d’éventuels conflits gérés par la direction de l’établissement.

 

 
 MVE021/028

Parle de la relative mixité à Saint-Hilaire-du-Touvet et des opérations au sanatorium du Rhône. Il existait un repas mixte par an et des séances de projection de films non-mixtes.

 

 
 MVE021/029

Évoque les mariages mais aussi les enfants conçus à Saint-Hilaire. Évolution avec l’arrivée du Dr Hardré et lorsque l’AGES propose une éducation sexuelle pour les filles.

 

 
 

 Vie et nouveaux séjours en sanatorium, poursuite des études

  
 MVE021/030

Explication d’une photographie des pensionnaires d’Aire-sur-l’Adour déposant une gerbe au village. Ne suit que les cours littéraires et ne passe aucun examen dans ce sanatorium. On pouvait y passer le baccalauréat à Mont-de-Marsan. Le sanatorium accueillait aussi bien des étudiants que des lycéens.

 

 
 MVE021/031

Anecdote cinématographique à Aire-sur-l’Adour.

 

 
 MVE021/032

Rechute en 1955. Toujours à l’EPHE mais aussi inscrit à l’Institut de filmologie. Rédige un mémoire sur le cinéma d’animation. Ses condisciples étudiants lui prendront les cours qu’il ne peut pas suivre au sanatorium.

 

 
 MVE021/033

Arrive à Saint-Hilaire en janvier 1955. Souvenirs de températures extrêmement basses. Il est orienté vers ce sanatorium par l’association Guy Renard. Souhaite s’y faire opérer. Y retrouve le Dr Hardré.

 

 
 MVE021/034

Mentionne ses astuces pour dialoguer avec les autorités du sanatorium et de la Fondation. Revient sur la période de post-cure parisienne et parle des docteurs Jeanguyot et Douady. Quelques mots sur son éducation.

 

 
 

 Engagements étudiants (FSEF, AGES, UGS)

  
 MVE021/035

Siège pour la première fois au Conseil d’administration de la Fondation, avec voix consultative, en octobre 1957. Évoque ses relations avec le Général Pilod alors président de ce conseil. Décrit sa technique de communication particulière. Parle de Martine Michelland.

 

 
 MVE021/036

Évocation des colonies françaises, de la fin de la guerre d’Indochine et de Pierre Mendès-France. Se politise davantage en rentrant sur Paris et avant de partir à Saint-Hilaire. Époque du regroupement de la gauche étudiante, composante de la « Nouvelle gauche ». Il en existe une section à Saint-Hilaire. Évoque sa place de  secrétaire parisien des étudiants de l’UGS et Pierre Bérard, futur PDG de Télérama.

 

 
 MVE021/037

Déjà engagé lorsqu’il arrive à Saint-Hilaire. Explique le fonctionnement de l’AGES à cette époque. La bonne réputation de Saint-Hilaire est confirmée. L’activité pédagogique y est particulièrement développée en droit et en sciences. Importance de l’AG de Grenoble où étaient enregistrés les cours.

 

 
 MVE021/038

Parle de la solidarité étudiante. Mentionne la position historique de l’AG de Grenoble par rapport au sanatorium. S’y trouvaient souvent d’anciens pensionnaires. Quelques réunions communes avaient lieu pour la préparation des congrès. Revient sur les AG qui composaient la « mino » pendant la guerre d’Algérie

 

 
 MVE021/039

Arrive à Saint-Hilaire en janvier 1956. L’AGES est « mino » depuis qu’elle existe. Évocation de la charte de Grenoble largement diffusée au sein de l’AGES. Participe, à Saint-Hilaire, à une actualisation de ce texte.

 

 
 MVE021/040

Souvenir d’une grève de la faim symbolique en réaction à la guerre d’Algérie. Évoque l’Association des étudiants musulmans de Nord Afrique (AEMNA) et la Fédération des étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), très communiste, ainsi que l’existence d’un « club de pieds noirs », juifs d’Algérie, qui étaient divisés. Mention de différends politiques qu’il fallait parfois tempérer mais pas de bagarres.

 

 
 MVE021/041

Revient plus globalement sur la question algérienne. Existence de groupes pro-Algérie française. Certains espéraient un retour de Mendès-France pour régler l’affaire. L’UNEF émettra des réserves lorsque De Gaulle arrivera en 1958. Souvenirs de la Seconde guerre mondiale à Arpajon.

 

 
 MVE021/042

Pas de souvenirs de véritables militants d’extrême droite à Saint-Hilaire. A l’opposé, mention d’une trentaine d’étudiants ouvertement opposés à la guerre en Algérie. Milieu très militant et très clos. Évoque la venue de troupes de théâtre étrangères. Pas de privation au niveau culturel.

 

 
 MVE021/043

 Parle du Parti communiste français qui dominait en nombre. Pense que les patients maghrébins ne sont pas encore fermés sur l’indépendance de l’Algérie.

 

   
 MVE021/044

Évocation de débats et de discussions autour du pays qu’est l’Algérie et de son histoire. Revient sur l’épisode de la grève de la faim en réaction à l’arrestation d’un petit groupe d’étudiants algériens à Paris. Évoque les docteurs Hardré, Puech et Macary. Souvenirs de pétitions qui circulaient au sein du sanatorium. Parle d’une « tolérance exigeante » de la part de la direction. Difficultés pour l’AGES d’atteindre davantage d’étudiants avec le « turn over » des pensionnaires.

 

   
 Vie étudiante, vie culturelle  
 MVE021/045

Décrit le fonctionnement de la radio intérieure. Similitudes avec Aire-sur-l’Adour en plus développé. Crée une tribune culturelle avec Pierre Bérard. Évocation du ciné-club, du cinéma intérieur et de la manière de distribuer les films. Mutualisation avec les sanatoriums voisins du Rhône et des Mines.

 

   
 MVE021/046

Explique la commande et la programmation des films qu’il gérait et le difficile équilibre du budget.

 

   
 MVE021/047

Évoque la nouvelle vague et le film « Et Dieu créa la femme » qu’il va voir à Grenoble. La programmation était surtout déterminée par le prix du film. Mention du cinéma français de l’époque et de certains films diffusés au sanatorium.

 

   
 MVE021/048

Assimile cette activité à une forme d’autogestion. Souvenirs d’une cogestion étudiante sur certains sujets à l’instar de l’alimentation. La mise en place de deux menus va s’étendre à toute la Fondation. Se souvient des restaurants universitaires des CROUS.

 

   
 MVE021/049

Évoque les assistantes sociales du COPAR et leurs réalisations. Parle du Centre des paralysés étudiants. Mention de Lionel Jospin.

 

   
 MVE021/050

Participe au rapprochement du Centre des paralysés étudiants avec l’AGEMC. Souvenirs d’une sorte de lieu de détection qui orientait les malades et par lequel il est passé plusieurs fois, dans la capitale.

 

   
 MVE021/051

Revient sur l’auditorium de Saint-Hilaire et la construction de nouveaux bâtiments. Participe à la mise en scène de pièces radiophoniques auxquelles seront progressivement conviées des filles du sanatorium.

 

   
 MVE021/052

Réalise un dessin animé de propagande électorale pour un ami.

 

   
 MVE021/053

Évoque son travail dans le milieu du cinéma d’animation, notamment pour les enfants. Travail dans une société nommée « éducation et marketing ». Pas de souvenirs, à Saint-Hilaire, d’autres films de ce genre, assez onéreux.

 

   
 MVE021/054

Évocation de films et de techniques cinématographiques.

 

   
 MVE021/055

Souvenir d’un amour de jeunesse à Saint-Hilaire.


   
 MVE021/056

Souvenir d’un amour de jeunesse à Paris, pendant la post-cure.

 

   

 MVE021/057

 

 

Se remémore sa rencontre avec sa petite amie de Saint-Hilaire. Évoque son opération suivie d’un incident.

 

   

 MVE021/058

 

 

 

Mentionne ses années à l’université et ses relations avec les filles. A Saint-Hilaire, la mixité évolue avec le Dr Hardré. Les couples étaient tolérés. Souvenirs d’escapades non autorisées à l’intérieur du sana.

 

   

 MVE021/059

 

 

 

Il y avait peu de sanctions. Interdiction aux couples de se retrouver dans les chambres. Il existait un endroit, près de la chapelle, où ils se retrouvaient. Anecdote à ce propos. Revient sur son opération.

 

   

 MVE021/060

 

 

 

 

Les pensionnaires restaient souvent jusqu’aux examens. Ils étaient nombreux à quitter le sanatorium en quelques jours. Souvenirs de sorties nocturnes à l’air libre dans ces moments là. Évoque les branchements électriques clandestins pour lire la nuit.

 

   
  Engagements étudiants locaux et nationaux (FEP, AGES, UNEF)  

 MVE021/061

 

 

 

 

 

Arrive à Paris au moment où l’on ne voit pas d’issues à la guerre d’Algérie. Guy Mollet prend la présidence du Conseil. Évoque des articles du Monde, de l’Observateur et de la revue Esprit. Reprend l’institut de filmologie. Parle de son frère. Souvenirs de réunions de la « mino » sur Paris avec la FEP (Fédération des étudiants de Paris).

 

   
  [Partie II]  

 MVE021/062

 

 

 

 

 

Participe aux journées d’études syndicales pour organiser la « mino ». Élection, en 1958, à la présidence de l’AGES de Gérard Poux, plus modéré. Période d’engagement politique. Évoque Michel Debré, Pierre Pflimlin. L’UNEF est contre De Gaulle comme en 1946. Parle de l’arrestation de son père pendant la guerre.

 

   

 MVE021/063

 

 

 

Évoque la cogestion et la candidature d’un médecin lieutenant colonel en retraite à la tête du sanatorium de Saint-Hilaire. Défend le Dr Puech auprès du Dr Douady. Evoque son parcours syndical lorsqu’il était salarié.

 

 

 MVE021/064

 

 

Parle de la cogestion comme d’une affaire d’influence : les étudiants doivent être pris au sérieux. Revient sur une grève lorsqu’il était salarié.

 

   

 MVE021/065

 

 

 

 

Évocation du Conseil d’administration de la FSEF et de la représentation étudiante. Les étudiants demandent la parité. Mention d’Alfred Rosier. Prend comme exemple le Conseil d’administration de Guy Renard. Il écrira un papier sur la Fondation et la cogestion étudiante, à la fin des années soixante-dix.

 

   

 MVE021/066

 

 

Parle de nouveau de la parité au Conseil d’administration et des rapports qu’il avait avec Alfred Rosier qui présidait la Confédération des travailleurs intellectuels (CTI).

 

   

 MVE021/067

 

 

 

Évoque la revue concernant la Fondation dont Jean Savy était le rédacteur en chef. Il fera partie du Comité politique national à la création du PSU. Parle du président de la Ligue des droits de l’homme, Daniel Mayer et du réseau Jeanson.

 

   

 MVE021/068

 

 

Revient sur la cogestion au sein de la Fondation et les semaines de formation syndicales des membres de l’AGES.

 

   

 MVE021/069

 

 

 

 

Évoque le Dr Palliès. Vice-président santé de l’UNEF lorsqu’il se rend à Cuba en septembre 1962. Parle de la MNEF, mentionne Jean-Claude Pollack, Jean-Pierre Milebergue et de la gestion de la psychiatrie au sein de la Fondation. Mention d’un CA local à Belledonne.

 

   

 MVE021/070

 

 

 

 

Souvenir d’une journée d’étude syndicale à Dinard (année 1962/1963) et de la méthode de « la dynamique de groupe ». Évoque Jean-Claude Roure, Félix Guattari, Georges Lapassade et de nouveau Jean-Claude Pollack et Jean-Pierre Milbergue, fondateur de la revue Recherches universitaires.

 

   

 MVE021/071

 

 

 

Évoque de nouveau le Conseil d’administration de la FSEF. Quitte le bureau de l’UNEF, à Toulouse, en 1963. Siège à la FSEF jusqu’en 1964. Justifie la légitimité de la représentation étudiante au sein de la FSEF.

 

 

 MVE021/072

 

 

 

 

 

Fin 1964, il devient conseiller juridique et président d’honneur de l’AGEMC. Prend l’exemple du développement de la clinique Dupré de Sceaux et du premier médecin-chef psychiatre de la FSEF, Danon Boileau. Pense que les étudiants atteints de maladies mentales étaient plus difficiles à associer à l’action de l’AGE.

 

   

 MVE021/073

 

 

 

 

 

Explique comment l’AGES devient AGEMC. Devient vice-président cogestion de l’information lorsqu’il arrive au Bureau national de l’AGES, après Saint-Hilaire. Parle de Patrick de Gavre, Philippe Ramon, Georges Videcoq, Jacques Ferstenbert, Gérard Poux et des tractions avec la MNEF. Fin 1958, Il proposera d’annuler les statuts en vigueur et d’en rédiger d’autres.

 

   

MVE021/074

 

 

 

Revient sur l’action des communistes à Saint-Hilaire. Explique l’organisation de l’AGES, les liens entre les sections locales et le Comité national et certaines astuces de fonctionnement.

 

   

 MVE021/075

 

 

 

Souvenir d’une querelle entre Guy Renard et l’AGES dès 1962. Évoque la Fédération université santé (FUS). Se remémore ses discussions avec le Dr Douady.

 

   

 MVE021/076

 

 

Conseiller juridique de l’AGEMC jusqu’en 1967. Anecdote du Comité national au printemps 1965. La séance devait être présidée par Biènes.

 

   

  MVE021/077

 

 

 

 

Pas de souvenirs d’une présidence lambertiste par la suite. Pense que la situation interne se dégradait. Évoque Michel Mousel. Estime qu’avec la fin de la guerre d’Algérie il n’y aurait plus d’autres querelles qu’idéologiques. Parle de la décolonisation.

 

   

  MVE021/078

 

 

 

Mentionne la FNEF, créée en 1961, comme une organisation parallèle dans laquelle vont aller des membres des AG de droite. Évocation de l’association corporative des étudiants en sciences de Paris.

 

   
  Parcours professionnel et militant postérieurs  

  MVE021/079

 

 

Devient franc-maçon après 1968. Revient sur ses années de syndicalisme à la télévision scolaire. Passe de la CGT à la CFDT.

 

   

  MVE021/080

 

Souvenirs de la grève de 1968 et du vote qui s’en suit. Il est également secrétaire d’une section locale du PSU.

 

   

  MVE021/081

 

 

 

 

 Reste à la CFDT jusqu’en 1975, 1976. Devient contractuel à l’université. Il fera partie, en tant que membre du PSU, d’une commission culturelle formée par Michel Rocard. Suit ce dernier quand il passe au PS, en 1974, mais « restera PSU dans l’âme. »

 

   

 
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